28 février 2007

Et si c'était juste..moi?

J'ai revu deux amies avec lesquelles j'ai partagé ma vie exaltante de 3 à 5 ans. Celle qui avait les cheveux frisés les aplatit maintenant à chaque jour de sa vie, pour être bien certaine que plus aucun cheveu fou, frisottis, frisette, boudin, frisou et autres mèches créatives ne s'échapperont de la racine de ses cheveux. Celle qui était brune est maintenant blonde, vraiment blonde, jaune, soleil, blé, orge, maïs, avoine, pissenlit, sans repousse, sans l'ombre d'un petit peu de couleur terre sur ce long champ de moutarde.

Mais moi...et bien c'était comme d'habitude, c'était juste moi, avec des cheveux bruns et frisés. Qu'est-ce qu'elles doivent me trouver out. Le naturel, c'est le passé, quand maman décidait de la coupe à faire chez le coiffeur et qu'elle nous faisait des tresses le matin. Mais c'est comme ça. J'ai secoué ma tignasse en haussant les épaules.

J'ai revu une copine du primaire, une très vieille copine, le genre de très vieille copine avec qui vous avez déchiffré vos premiers mots dans un livre et fait de la peinture à doigt le vendredi après-midi. Elle étudie en littérature, a de grands projets, veut écrire, écrire, écrire, devenir journaliste, mais pas pour le 7 jours, elle veut écrire des romans, des pièces de théâtre, des éditoriaux, des articles de journaux.

Mais moi...et bien c'était comme d'habitude, une fausse-artiste qui se prend pour un vrai-faux-poète sur un vrai blogue et qui rêve, entre son cours de maths et son cours de chimie, de pouvoir elle aussi écrire, même pour le 7 jours, même des pièces de théâtre underground psychédélique, même la chronique nécrologique du Soleil.

Puis, je me suis vue dans le miroir. J'y ait aperçu une petite fille qui m'a envoyé la main. Elle m'avait reconnue.

Je n'ai pas changé. Je suis devenue moi.


23 février 2007

Déguédine!!

Bon, je me gâte. Aujourd'hui, j'aborde un sujet tout à fait prioritaire et essentiel au bon fonctionnement de notre vie à tous. Ben non, je ne vais pas parler des élections. Non, pas du dégel des frais de scolarité, non plus. Mais non, je ne vais quant même pas parler du spectacle de Jacques Villeneuve au Capitole!

Vous l'aurez deviné, je souhaite plutôt parler des gens qui ne marchent pas vite.

Non vraiment, c'est important dans ma vie. Je pourrais tuer une lambineuse. Parce que vraiment, c'est seulement les filles qui ressentent le besoin de déambuler dans un corridor à 0,043 km/h. On est tous de étudiants débordés, dans le jus, avec des devoirs en retard ou, pire encore, qui ont faim. Pourquoi il y en a qui marchent encore pas vite! Comme s'il y avait un paysage à regarder! À part des affiches de la semaine coopérative ou d'avis de grève ou d'assemblée générale de l'asso ou de pub laite, vraiment il n'y a rien à voir! Ça fait que opère, viarge! J'ai d'autres choses à faire! Quand je vais avoir fini mon DEC, vous allez être rendues aux toilettes!

Un conseil à toutes les lambineuses qui essaient de s'en sortir et qui veulent se rendre au moins jusqu'à l'arrêt d'autobus:

«Enweye, patine! Lève tes osties de patins!!»

Slap shot, c'est bourré de sagesse.

20 février 2007

The teacher, that was me

Désormais, je vais essayer de ne plus (trop) chialer sur mes professeurs (sauf ceux de philo quant même!). Je les comprends maintenant. J'ai vécu ce qu'ils vivent. Pendant 1 heure, je me suis promenée dans leurs bobettes. Et l'expérience a fait battre mon coeur tout stressé si vite que je crois que j'ai augmenté ma PAM. Non, vraiment.

Pendant 1 heure, j'ai essayé de mettre à l'aise un seul élève (comment ils font avec des classes de 45 étudiants?), j'ai essayé de le faire parler, de l'aider dans son apprentissage et ça m'a tout pris. Mais alors là vraiment tout. Quant je suis sortie du petit local, j'étais essouflée. Je lui ai parlé de moi, j'ai essayé de le faire parler de lui, j'ai essayé de le connaître un peu, j'ai raconté des blagues. J'ai vécu ce que c'était que de raconter une blague qui tombe vraiment à plat. J'ai vu une face d'incompréhension comme j'en vois d'habitude sur le visage de mes collègues de classe pendant un cours. Mais là, c'était moi qui devait effacer le point d'interrogation peinturé sur cet acné juvénile. J'ai vécu ce que c'était que de ne plus avoir d'argument pour mieux expliquer. J'ai essayé de mettre ça joli, de le mettre en confiance, de rentre l'apprentissage ludique. La prochaine fois, je me déguise en Winnie the Pooh. J'ai compris en pronfodeur le phénomène du «s'tie que chu pas motivé». Je l'avais dans la face.

Maintenant je comprends comment les profs se sentent devant 45 étudiants qui ne rient pas de leurs blagues et qui adoptent le visage du «demande-moé ce que ça me crisse» après chacune de leurs explications.

À rayer de ma liste des professions potentielles : enseignant.

17 février 2007

Erratum

Parfois je me dis: «Une chance que je l'aime.»

Si vous allez voir la dernière ligne de mon dernier message, vous pourrez lire que je sous-entendais que la voiture de mon chum n'avait pas réussi à démarrer le jour de la tempête. Bon, je l'avoue, c'était faux, la rutilante Saturn de mon chum a ronronné vigoureusement malgré la dure nuit qu'elle venait de passer. J'ai simplement ajouté cette ligne afin de ne pas terminer mon message sur une note patriotique que je qualifierais de poche.

Mais l'Homme ne l'a pas pris ainsi. Après la lecture de mon message, il s'est exclamé :

-Homme :«Ark, tes amis vont le lire pis ils vont penser que ma Saturn a pas parti!»
-Blonde d'amour :«Oui mais....on s'en cali*** chéri d'amour.»
-Homme:«Non je veux que tu enlèves la dernière ligne»

Wow. Pendant un cours instant je me suis sentie comme Jeff Fillion. J'ai presque eu le goût de coller des stickers partout sur mon char et de mobiliser 50 000 personnes pour une manifestation. Liberté s'tie! Qu'on m'amène le CRTC!

Je suis toujours impresionnée par les contrastes fulgurants de la personnalité de l'Homme. Un jour, on a une discussion vraiment sérieuse sur notre avenir ensemble et sur son désir qu'on se marie, qu'on ait des enfants et qu'on ouvre un complexe hôtelier-gastronomique-spa-détente-plein-air ensemble et le jour suivant, il fait une bêtise quelconque avec ses chums de gars comme voler des panneaux de signalisation. Oui, oui, la planche dont il se sert pour découper les légumes est en fait une pancarte no moto ramassée aux abords d'un parc, un soir...Ou bien, c'est plutôt son ego masculin, qui est très développé pour tout ce qui touche aux voitures, qui me force à amoindrir le propos d'un de mes fulgurant message...Comme quoi, il faut toujours lire les petits caractères au bas du contrat...

Ou peut-être vaut-il mieux ne pas les lire...sinon, on passerait peut-être à côté de merveilleuses choses...

Mais je ne changerai pas mon message. C'était écrit en tout petit au bas du contrat chéri d'amour : crisse de grosse tête de cochon.

15 février 2007

Québécois, nous sommes Québécois

Pour des raisons que je m'explique assez mal, une méga-super-duper tempête de neige, ça me titille toujours la fibre patriotique. Je suis certaine que s'il y avait eu une tempête en 95, on serait souverains parce que c'est seulement les vrais de vrais Québécois, donc ceux qui votent oui, qui auraient été capables de se rendre. Après tout, ça prend un vrai de vrai pour sortir un char enlisé dans un banc de neige sans briser de miroir, sans s'enliser encore plus, sans faire surchauffer le moteur, sans foncer dans la déneigeuse en reculant dans la rue, sans foncer dans les esti de taouin qui ont cru bon de se rendre à vélo au travail encore ce matin, sans que le «déblayeur» de vitres te pète dans les mains, sans que tes essuie-glaces se décrochent de ton winshire et partent en courant pour migrer vers la Floride.

Ce matin, j'ai pelleté un char. Ben oui là avec une pelle. Mon «déblayeur» est allé se cacher dans le coffre à gants, avec mes traction-aid pis mes câbles à booster, pour être sûr de ne pas avoir à sortir ce matin. Mais ça ne m'a pas énervé: mon arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère défrichait la terre dans l'avant-midi et l'après-midi, elle prenait ça relax en accouchant de son 24e enfant. C'est dans nos gènes. Icitte, on est des vrais tuff. Che nous, c'est skidou.

Toujours est-il que j'ai dû pelleter pendant un bon 20 minutes avant de retrouver la-dite voiture. C'est toujours un peu alarmant quand tu regardes dans ton entrée et que tu vois à peine un petit bout de miroir qui dépasse dans la poudrerie. Mais ça ne m'a pas énervé non plus car j'étais prête. En effet, j'avais enfilé, par-dessus mon pyjama jaune à motifs de singes mangeant des bananes (moi la St-Valentin, ça ne m'énerve plus) des bas tricotés avec amour par ma grand-mère (ça fait des bas plus chauds), de superbes pantalons de neige (connaissez-vous quelqu'un qui est sexy là-dedans?) et un méga anorak de la mort. Je pesais au moins 5 livres de plus. Mais, il faut ce qu'il faut pour sortir son char d'en-dessous de 4 pieds de neige.

Et quand j'ai eu fini, j'étais fière. Vraiment fière. Et puis, j'ai pensé :«C'est en pelletant qu'on va bâtir un pays». Puis, mon chum m'a sorti de ma rêverie en me disant:«Calice, va fallouère bouster le char.»

12 février 2007

Fête de cul

Ça y est, je suis crinquée.

J'ai eu tout un choc! Alors que les vitrines de magasins affichent des oursons rouges qui disent «je t'aime», des roses en chocolat et autres trucs kétaines, la COOP du Cégep a plutôt choisi une autre thématique. En effet, celle-ci a décidé d'y afficher des jeux de société sexuels, de la lingerie sexuelle, des chocolats sexuels, des roses qui sont finalement des strings sexuels et des huiles à massage sexuelles.

Que du sexe!!! À ne plus savoir où s'en mettre!

Dans mon temps, Cupidon tirait des flèches pour que les gens tombent amoureux l'un de l'autre. Maintenant, il leur tire du lubrifiant afin qu'ils...bon là on repassera pour les détails. Dans mon temps, la St-Valentin servait à rappeler aux autres combien on les aime, pas à leur prouver qu'on sait très bien comment faire des enfants.

Dans mon temps, St-Valentin signifiait fête des amoureux, pas fête du cul!

Comme je me sens mieux...

11 février 2007

Girl's night out

Messieurs à vos papiers et crayons: préparez-vous à prendre des notes car aujourd'hui je révèle un secret gardé confidentiel depuis des millénaires par des milliers de générations de femmes.

Suite à plusieurs regards suspicieux tellement mal cachés de la gent masculine qui m'entoure, je vous annonce aujourd'hui ce que nous faisons dans un souper de filles. Et oui, je vais aujourd'hui tenter de vous faire saisir pourquoi on ne vous amène pas avec nous.

Premièrement, nous réservons dans un restaurant pour un demi-troupeau (6 filles) ou un troupeau au complet (12 filles). Puis, nous nous rendons au dit resto en plusieurs quarts de troupeau qui, bien sûr, n'arrivent pas toute à la même heure, sinon ce ne serait pas un vrai défi pour le serveur. Nous nous stationnons, bien sûr, extrêmement loin du restaurant, et les premières arrivées attendent les dernières à la table où elles les accueillent avec des «HIIIIIIIII!! Salut comment ça va?? Chu contente de te voir!!!» Ensuite, viens le moment fatidique où il faut faire un choix dans le menu...ça peut être long...surtout si on parle en même temps...surtout si on a faim...surtout s'il y a des images alléchantes dans le menu...surtout quand on est une fille qui ne sait jamais vraiment ce qu'elle veut et qu'on est entourée de plusieurs autres filles qui ne savent pas ce qu'elles veulent. Si vous étiez présents, messieurs, on finirait par choisir un truc douteux en vitesse pour que vous vous taisiez. Une autre chose qu'on ne ferait pas si vous étiez là, c'est de manger dans les assiettes de autres. C'est pour ça qu'on réussit à finalement faire un choix: parce qu'on se dit que même si on n'aime pas trop notre plat, au moins on pourra goûter à celui des autres!! Et, comprenons-nous, par «goûter», je n'entends pas «se tremper les lèvres», je parle ici de prendre une grosse bouchée dans l'assiette d'une autre avec sa propre fourchette (en plus, ça nous permet de partager nos microbes: comprenez-vous pourquoi on est toujours malade?). Puis, vient le moment que nous attendions toutes: on parle! De tout, mais alors là d'absolument tout. Mais surtout de trucs dégueu qui ne vous concernent pas : nos problèmes de pilule, le nombre d'Advil que l'on prend lorsqu'on a mal à la tête, nos SPM, nos rages de sucre ou de chips et même parfois (souvent) la consistance de nos selles. Ça vous donne le goût n'est-ce pas? Ah oui et en passant, je suis certaine qu'on parle plus de sexe que vous.

Mais rassurez-vous, messieurs, on parle aussi de vous! En long, en large et en court. Si on ne parlait pas de vous à nos amies, vous devriez vous inquiéter car ça veut dire que vous êtes si peu intéressant que vous ne méritez même pas d'être mentionné dans un souper de filles! Allez, c'est parce qu'on vous aime! Maintenant, cessez ces regards suspicieux!

9 février 2007

Bonne fête!

C'est l'anniversaire d'une de mes amie! Et, la connaissant, elle va déguster à fond son gâteau, et peut-être même en prendre une deuxième part, et elle va sûrement arroser le tout d'une grosse bière.

J'en profite pour dire merci à cette espèce d'ode à la vie sur pattes, qui croque, mord, mange, bouffe, déguste, dévore et s'empiffre de la vie au complet. Merci parce que c'est grâce à toi si je la goûte maintenant mieux.

Profites-en bien baby!

6 février 2007

C'est pas toujours facile pour tout le monde

Tu ne l'as pas eu facile. Même en étant pétant de santé, avec 2 bras, 2 jambes et tout le kit, ta vie auprès des autres a été extrêmement complexe à gérer jusqu'ici. Tout ce que tu peux te rappeler de ton enfance, c'est la solitude la plus complète et le sentiment d'être différent qui t'ont tenaillé durant tout ton primaire. Tu as passé tellement d'heures à te demander ce que le bon Dieu avait oublié de te donner à ta naissance, le morceau qui te manque pour être comme les autres et pouvoir être avec eux. Pourtant, tu as tout essayé: aucun bidule à la mode ne te manquait. Tu avais les vêtements, la bicyclette, la Playstation, tout. Tu as essayé de faire comme eux. Mais tu n'as jamais pu t'extirper de ton coin. Tu es simplement resté là, comme un bibelot sur le manteau de la cheminée, à attendre que le temps passe. Que tu en as vu passer des minutes. Les récréations du primaire sont devenues les longues pauses du secondaire auxquelles s'est ajouté une interminabe heure de dîner. Tes parents ont fait leur possible pour t'épauler. Mais dans leurs regards, tu voyais bien l'impuissance qu'ils ressentaient. Peux-tu leur en vouloir? Non, ils ont fait ce qu'ils ont pu. Mais que pouvaient-ils faire? Ils ne pouvaient que compatir avec une souffrance qu'ils avaient déjà éprouvée, il ya longtemps de cela. Puis, le vent a tourné. Doucement. Tu es entré dans leur monde, dans le monde des autres que tu regardais depuis toujours. Avec toujours un doute en tête. Et si ce n'était que pour se moquer de toi? Après tout, d'autres l'ont déjà fait. Tu es resté dans le cadre de la porte: un pied en dedans, un pied en dehors. Même après quelques années, tu doutes encore, tu n'as pas confiance. Tu as appris beaucoup mieux que tous les autres à reconnaître les regards, à reconnaître ceux qui ne sont là que par pitié. Ce changement dans le regard des autres a été la seule évolution de ta vie. Leurs yeux qui autrefois étaient plein de méchanceté enfantine sont maintenant remplis de pitié. Tu ne sais pas encore lequel tu préfères. Même si le vent a tourné, doucement, à chaque soir, tu ne peux t'empêcher de te demander pour combiem de temps encore tu seras à part du monde, si cette espèce de malédiction qui te suit depuis le berceau te suivra à jamais, si tu donneras cette tache de naissance à tes propres enfants. Est-ce que ce sera la même rengaine lorsque j'aurai un travail? Est-ce que je serai capable d'obtenir un travail? Est-ce qu'un jour je vais pouvoir entrer complètement dans leur monde?

5 février 2007

Tsé comme «wow»

Après une journée de 9 heures de cours, à laquelle s'est ajouté un mal de cou de la mort causé par un essorage trop puissant de mes cheveux, j'ai décidé de relâcher la pression en épanchant ma bougonnerie sur un sujet qui m'a interpellée ce matin, en écoutant les nouvelles. On y interviewait une adolescente de 13-14 ans sur un sujet quelconque qui semblait l'émerveiller car elle a répondu au journaliste:

«Quand chu arrivée, là j'étais comme ''wow''»

ÊTRE COMME WOW v. et adj. Expression typique permettant d'exprimer une émotion brutale, allant du simple étonnement à l'ébouissement complet, sans avoir besoin d'un vocabulaire recherché. Le show de Dumas, c'était vraiment «wow». Permet aussi d'exprimer précisément l'émotion qui s'est dégagée d'une situation passée. Là j'ai fait comme «wo» quand je l'ai vu arriver et là il a fait comme «eye».

Le plus beau dans tout ça, c'est que ce n'est pas seulement les pré-ados, ados et ados atardés qui utilisent le «tsé comme wow». En effet, j'ai entendu la chroniqueuse arts et spectacles de TQS affirmer haut et fort que le dernier spectacle auquel elle a assisté était «tout simplement wow». T'es supposée avoir étudié ma grande pour être capable de soutenir un dicours précis permettant d'informer.

Quand on vivait dans une caverne, on communiquait avec des onomatopées. Là, on pourrais-tu tsé comme évoluer mettons?

Bon, maintenant que mes nerfs sont calmés, voyons ce que je peux faire pour celui de mon cou.

4 février 2007

Pour la 41e fois

Pour la 41eme fois, Budweiser va faire des méga-pub de bière que nous, pauvres Canadiens, ne pourront pas voir.
Pour la 41eme fois, des millions de dollards seront gaspillés en paris.
Pour la 41eme fois, des millions de gens vont s'empiffrer mais c'est correct, c'est le SuperBowl. Comme à Noël, un peu...
Pour la 41eme fois, une méga-big star va faire le show de la mi-temps...je ne sais pas si on va voir une fesse ou un dentier cette année (moi, j'ai vraiment eu peur pour le dentier quand c'était Paul McCartney à la mi-temps.)

Chialez comme vous voulez contre la pollution que ça crée ou sur le fait que 9 millions de personnes vont flusher au même moment à la mi-temps ou bien que les Américains se prennent pour les maîtres du monde avec leur sport ou bien qu'ils risquent de tuer un pauvre gars qu'ils ont pris pour un terroriste tellement le niveau de sécurité est élevé JE M'EN CALI***.

J'aime le football.

Je suis vraiment une mauvaise québécoise: j'haïs le hockey et j'encourage tous les ti-gars des équipes de football de ma région. Je me contrefiche du fait que le football, c'est juste une autre preuve que le Québec devient de plus en plus américanisé. Je ne crois pas à notre sport national, la bataille sur glace, et de toute manière, que je les encourage ou que les encourage pas, ils vont perdre les Habs.

Mais, les Bears, eux ils vont gagner....

3 février 2007

Dégénération

Esti qu'on est caves. La plus grosse gang d'épais que le Cégep ait jamais connu.

Vous vous souvenez du précédent message? Celui où j'avais bien hâte d'aller au super party de mon Cégep? Et bien j'ai vite déchanté.

Bilan : 5 personnes sont parties en ambulance et 4 ont été arrêtées pour bagarre.

Wow. On est les meilleurs.

Je suis partie à minuit. Et à 11h, une fille de 110 livres (mineure) qui avait déjà bu 7 bières a vomi sur la table et elle était tellement amochée que les secouristes ont dû la transporter en fauteuil roulant pour la sortir de la cafétéria. Ensuite, un autre gars qui avait mangé du spaghetti pour souper s'est laissé aller...et le-dit spaghatte pré-digéré s'est retrouvé dans une poubelle, avec au moins 8 autres bières. Puis, l'ambulance est arrivée pour la première fois, pour un autre gars. Il était 11h30.

Quelle belle garderie. À 19 ans, t'es supposé commencer à connaître tes limites. Mais de toute manière, t'as même pas besoin d'avoir déjà bu une seule consommation dans ta vie pour savoir que 8 bières, il n'y a personne qui réchappe de ça.

Je ne sais pas à quoi les gens pensent lorsque la bière est à 2$. C'est comme si le papier de toilette était en spécial à la pharmacie et qu'il fallait faire le plus de provisions possible. Alors, ils se dépêchent de faire des provisions mais dans leur propre corps.

Après tout, quoi de mieux que de finir la soirée à l'hôpital, intubé, avec ta mère à côté de toi qui te fait ses plus gros yeux, en appelant son notaire pour qu'il t'enlève de son testament. Ton père est même pas venu, il trouvait que ça ne valait pas la peine de se déplacer.

Mais c'est pas grave, demain tu ne t'en rappeleras même plus.

Qu'est-ce qu'on s'est amusés...

1 février 2007

Odeur de fun

Après 20 minutes de marche, je suis finalement au Cégep. Je rentre à l'intérieur par une porte de côté qui donne dans le sous-sol le plus sous de toute l'école et je suis bien contente de me réchauffer. Après quelques escaliers et plusieurs corridors qui sentent l'huile à moteur, j'arrive enfin au mail.

Et ce matin, le mail avait changé. Des speakers de 8 m de haut (ok peut-être plus 8 pieds..), des projecteurs, des black-light et 5000$ d'équipement informatique l'avait envahi.

C'était comme voir un arbre de Noël avec plein de cadeaux en-dessous.

Il n'y a rien de mieux que de commencer sa journée en même temps que les préparatifs d'un super duper party au Cégep.

La douce promesse d'un party qui s'en vient...la douce caresse des tests de son toute la journée dans les oreilles...les lumières qu'on ferme et qu'on ouvre dans le mail toute la journée pour les tests d'éclairage....les affiches de bière à 2$...mmmmm.

Et ensuite, passer le reste de la journée à se demander ce qu'on va porter, si on va s'aplatir les cheveux ou les laisser frisés, appeler les amis pour leur demander à quelle heure ils arrivent, essayer de trouver quelqu'un qui a un billet à vendre pour s'assurer que les amis qui sont toujours à la dernière minute puissent venir aussi...

Puis, passer la soirée au téléphone pour trouver qui va conduire et essayer de convaincre les derniers frileux de line-up de se joindre à nous. Et aussi, finalement trouver ce qu'on va mettre (ce sera le total look blanc et les cheveux aplatis ).

Pour le reste, ça ira à demain, là j'ai un pantalon blanc à repasser et le gars qui conduit vient me chercher dans une demi-heure! Ah et il faut aussi que je me trouve des 2$ ;)