Connaissez-vous le dicton «Dans la vie, on peut pas tout avoir.» ?
Et bien c'est absolument vrai et je l'ai expérimenté aujourd'hui. Et c'est très bien que ce dicton soit véridique.
Allez, je me vide le coeur...
Aujourd'hui, à la salle d'entraînement, il y avait 3 filles qui correspondaient parfaitement au stéréotype de la fille qui va au gym juste pour dire qu'elle va au gym. Elles étaient parfaitement coiffées, maquillées et leur kit permettait d'avoir un avant-goût des tendances printemps-été 2007 à Milan. Et bien sûr, pas un once de gras...
Mais, elles ont dû se mettre à 3 et demander au responsable pour réussir à faire fonctionner le rameur.
Eye c'est un rameur!! Ça ne peut pas être ben plus complexe qu'un micro-ondes!
Aujourd'hui, j'ai remercié le Seigneur d'avoir des plus grosses cuisses que ces filles mais d'être un peu moins épaisse.
Vaut mieux apprécier ce qu'on a...parfois ça vaut plus que ce que les autres possèdent.
31 janvier 2007
30 janvier 2007
L'heure des choix
Dans 29 jours, les différentes universités du Québec recevront une demi-tonne de demandes d'admission. Et, d'ici 29 jours, une demi-tonne d'étudiants devront s'être trouvé une carrière.
«Dans mon temps, c'était juste les riches qui allaient à l'université! C'est une chance que vous avez!»
Dans le mien, si tu ne vas pas à l'université, si tu ne parles pas 4 langues et si tu ne fais pas 3 stages internationaux, tu fais partie de la catégorie «futur fonctionnaire».
«Faire une technique!!! Prendre une année sabatique !! Fais un DEP tant qu'à desecendre aussi bas ! Wouash, quel sans-avenir tu es! Deviens pharmacien, il y a en masse de job là-dedans!»
Qu'est-ce qu'on disait sur la chance déjà?
Aujourd'hui, différentes universités sont venues visiter le Cégep. Elles nous ont offert de belles brochures aussi épaisses que le catalogue Sears de Noël, remplies de photos d'étudiants pas cernés qui étudient en souriant. Elles nous ont fait miroiter la beauté de leur architecture, leur vie étudiante animée et leur campus rempli d'arbres.
Ok, c'est ben le fun.
Il me reste juste à me choisir un programme.
Il est certain que nous sommes tous extrêmement chanceux d'étudier à des frais quant même pas si terrible et peu importe notre sexe ou notre religion. Mais est-ce qu'on est obligés de suivre le parfait parcous «DEC en deux ans et bac en trois ans»? Est-ce qu'on peut se tromper? Est-ce qu'on peut, à 18 ans, ne pas savoir ce qu'on veut faire pour les 50 prochaines années de sa vie? Est-ce qu'on peut y réfléchir à deux fois?
Aller à l'université n'est pas qu'une chance, c'est aussi un choix personnel.
«Dans mon temps, c'était juste les riches qui allaient à l'université! C'est une chance que vous avez!»
Dans le mien, si tu ne vas pas à l'université, si tu ne parles pas 4 langues et si tu ne fais pas 3 stages internationaux, tu fais partie de la catégorie «futur fonctionnaire».
«Faire une technique!!! Prendre une année sabatique !! Fais un DEP tant qu'à desecendre aussi bas ! Wouash, quel sans-avenir tu es! Deviens pharmacien, il y a en masse de job là-dedans!»
Qu'est-ce qu'on disait sur la chance déjà?
Aujourd'hui, différentes universités sont venues visiter le Cégep. Elles nous ont offert de belles brochures aussi épaisses que le catalogue Sears de Noël, remplies de photos d'étudiants pas cernés qui étudient en souriant. Elles nous ont fait miroiter la beauté de leur architecture, leur vie étudiante animée et leur campus rempli d'arbres.
Ok, c'est ben le fun.
Il me reste juste à me choisir un programme.
Il est certain que nous sommes tous extrêmement chanceux d'étudier à des frais quant même pas si terrible et peu importe notre sexe ou notre religion. Mais est-ce qu'on est obligés de suivre le parfait parcous «DEC en deux ans et bac en trois ans»? Est-ce qu'on peut se tromper? Est-ce qu'on peut, à 18 ans, ne pas savoir ce qu'on veut faire pour les 50 prochaines années de sa vie? Est-ce qu'on peut y réfléchir à deux fois?
Aller à l'université n'est pas qu'une chance, c'est aussi un choix personnel.
29 janvier 2007
Nous sommes le futur
Un de mes amis et moi sommes particulièrement doués à l'école. Nous avons des bonnes notes, une bonne cote R, nous recevons les encouragements de nos professeurs, nous sommes bilingues et apprenons l'espagnol et l'allemand. Nous passons beaucoup de temps dans nos devoirs et à stresser pour nos notes. Nous sommes reconnus depuis notre plus jeune enfance pour être des bollés. Bref, on est bons, fins, beaux, intelligents et remplis de talents multiples.
Mais, malgré tout ça, aujourd'hui, nous avons foncé intentionnellement dans une poubelle en voiture pour la renverser. C'était plus drôle que tout ce que j'ai vu sur YouTube. Et on a ri comme deux épais pendant 10 minutes.
Au fond, c'est ça être étudiant : stresser pour son admission à l'université et la minute d'après, laisser tomber une révision pour aller foncer dans une poubelle en char.
The best years of my life...
Mais, malgré tout ça, aujourd'hui, nous avons foncé intentionnellement dans une poubelle en voiture pour la renverser. C'était plus drôle que tout ce que j'ai vu sur YouTube. Et on a ri comme deux épais pendant 10 minutes.
Au fond, c'est ça être étudiant : stresser pour son admission à l'université et la minute d'après, laisser tomber une révision pour aller foncer dans une poubelle en char.
The best years of my life...
28 janvier 2007
Je me trouve drôle
Je vous présente aujourd'hui une des choses qui font de moi que je suis moi: je me trouve drôle.
Non sérieusement.
Je considère que je suis une comique hors-pair, au talent hors-norme pour faire tressauter la rate des gens de mon entourage. Quand je dis une blague, je la ris en me tapant sur les cuisses dès que j'ai fini de la raconter. Et je peux la rire vraiment longtemps. Le soir venu, je peux repenser à une blague que j'ai fait dans la journeé et la rire presque autant. Mais, souvent, les autres autour de moi ne rient pas ou peu. C'est plutôt lorsqu'ils me voient rire qu'ils commencent eux aussi à rigoler.
Je pense que je retiens ça de ma mère. Sauf que ma mère à un grand atout : un rire communicatif.
Mais, au moins, je ne ris pas pendant que je raconte une blague à un tel point que je suis incapable de la raconter....
Non sérieusement.
Je considère que je suis une comique hors-pair, au talent hors-norme pour faire tressauter la rate des gens de mon entourage. Quand je dis une blague, je la ris en me tapant sur les cuisses dès que j'ai fini de la raconter. Et je peux la rire vraiment longtemps. Le soir venu, je peux repenser à une blague que j'ai fait dans la journeé et la rire presque autant. Mais, souvent, les autres autour de moi ne rient pas ou peu. C'est plutôt lorsqu'ils me voient rire qu'ils commencent eux aussi à rigoler.
Je pense que je retiens ça de ma mère. Sauf que ma mère à un grand atout : un rire communicatif.
Mais, au moins, je ne ris pas pendant que je raconte une blague à un tel point que je suis incapable de la raconter....
27 janvier 2007
L'amour c'est...
L'amour c'est...offrir
Voici ce que disaient les gigantesques écriteaux au Sears aujourd'hui. La St-Valentin s'en vient et la société de consommation que nous sommes se tient prête.
J'ai offert à mon amoureux un soutien qu'il avait bien besoin. Je lui ai offert la possibilité d'aller voir si le gazon était plus vert à l'extérieur que dans son appartement. J'ai offert à mon amoureux la stabilité. En échange, il a teinté ma vie de sa folie et y a apporté une dose de «guts» qui ne m'a pas fait de tort. Je lui ai offert la possibilité de rêver, de s'imaginer ailleurs qu'ici. Je lui ai offert une multitude de coups de pied aux fesses qui lui ont permis à chaque fois d'entamer une nouvelle étape dans sa vie ou tout simplement de revoir un vieux copain. Je lui ai offert ma bouche il y a 4 ans déjà et je compte bien faire de même avec ma main, un jour.
Ça me rend triste de voir que l'amour est maintenant considéré comme quelque chose qui peut s'offrir dans un sac-cadeau. On peut tellement donner plus...
Cette année, j'offre à mon amoureux un méga câlin et je vais le remercier pour tout ce qu'il a apporté dans ma vie. Et je crois que je vais faire de même avec tous mes amis.
Mais...
J'ai péché mon père...
J'ai acheté un ourson de peluche bouledogue super-doux qui tient un os dans sa bouche où il est écrit «Je t'aime» à mon chum, grand fan de bouledogues....Comme quoi on peut être une fille avec des opinions anti-matérialistes et aimer faire plaisir avec des bébelles en même temps...
Voici ce que disaient les gigantesques écriteaux au Sears aujourd'hui. La St-Valentin s'en vient et la société de consommation que nous sommes se tient prête.
J'ai offert à mon amoureux un soutien qu'il avait bien besoin. Je lui ai offert la possibilité d'aller voir si le gazon était plus vert à l'extérieur que dans son appartement. J'ai offert à mon amoureux la stabilité. En échange, il a teinté ma vie de sa folie et y a apporté une dose de «guts» qui ne m'a pas fait de tort. Je lui ai offert la possibilité de rêver, de s'imaginer ailleurs qu'ici. Je lui ai offert une multitude de coups de pied aux fesses qui lui ont permis à chaque fois d'entamer une nouvelle étape dans sa vie ou tout simplement de revoir un vieux copain. Je lui ai offert ma bouche il y a 4 ans déjà et je compte bien faire de même avec ma main, un jour.
Ça me rend triste de voir que l'amour est maintenant considéré comme quelque chose qui peut s'offrir dans un sac-cadeau. On peut tellement donner plus...
Cette année, j'offre à mon amoureux un méga câlin et je vais le remercier pour tout ce qu'il a apporté dans ma vie. Et je crois que je vais faire de même avec tous mes amis.
Mais...
J'ai péché mon père...
J'ai acheté un ourson de peluche bouledogue super-doux qui tient un os dans sa bouche où il est écrit «Je t'aime» à mon chum, grand fan de bouledogues....Comme quoi on peut être une fille avec des opinions anti-matérialistes et aimer faire plaisir avec des bébelles en même temps...
25 janvier 2007
De la première à la dernière page
Bébé, je feuilletais amoureusement le catalogue Sears en bavant sur le tapis du salon.
Quand mon petit frère est né, je me suis empressée de lui raconter «La course de Pluto», que je connaissais par coeur à force de me l'avoir fait lire.
Enfant, pendant 20 semaines consécutives, mes parents m'ont acheté un livre de Disney au Provigo. Ainsi, j'avais la collection complète...pour 20$.
Dès que j'ai mis les pieds dans ma classe de 1ere année, j'ai su qu'ici, ce serait marrant. Ce soir-là, j'ai été capable de lire «maison» et «Médor le chien» dans mon beau livre de lecture.
Cette même année, j'ai lu mon premier livre, que j'avais choisi moi-même à la bibliothèque. «Monsieur chatouille». 17 pages. Avec des images.
Puis, je n'ai plus arrêté. «La courte échelle», les «Baby-sitter» et les «Frisson» y sont passés au complet. Lorsque j'allais à la bibliothèque, je pouvais emprunter jusqu'à 15 volumes...et en lire 3 dans le même après-midi.
Aux réunions de parents de mon école primaire, la première chose que ma mère demandait à mon professeur c'est «Est-ce que c'est possible de trop lire?» . Je lisais tout le temps: en mangeant, avant de me coucher, à l'école, en revenant de l'école. Quand je lisais, c'était comme lorsque je m'endormais: j'étais dans un autre monde, je n'entendais plus rien, tout ce qui comptait, c'était l'histoire. Après avoir fini un livre, je m'ennuyais des personnages pendant un petit moment...jusqu'au prochain livre.
Beaucoup plus tard, j'ai fait du bénévolat où j'aidais une petite fille qui avait des difficultés à l'école à faire ses devoirs. Chez elle, aucun livre, aucune bibliothèque, même pas un semblant d'étagère pour y placer les «7 jours». Et elle, même en 2eme année, lire «Médor le chien» dans son beau livre de lecture, c'était un gros défi.
Merci Sears. Merci Pluto, Mickey, Daisy et ceux que j'oublie. Merci Monsieur Chatouille. Merci Dominique Demers. Merci Chrystine Brouillet. Merci J.K. Rowling. Merci Lucy Maud Montgomery. Merci papa et maman. C'est grâce à vous tous si j'ai découvert ce qui permet à la vie d'être plus que seulement la vie.
Quand mon petit frère est né, je me suis empressée de lui raconter «La course de Pluto», que je connaissais par coeur à force de me l'avoir fait lire.
Enfant, pendant 20 semaines consécutives, mes parents m'ont acheté un livre de Disney au Provigo. Ainsi, j'avais la collection complète...pour 20$.
Dès que j'ai mis les pieds dans ma classe de 1ere année, j'ai su qu'ici, ce serait marrant. Ce soir-là, j'ai été capable de lire «maison» et «Médor le chien» dans mon beau livre de lecture.
Cette même année, j'ai lu mon premier livre, que j'avais choisi moi-même à la bibliothèque. «Monsieur chatouille». 17 pages. Avec des images.
Puis, je n'ai plus arrêté. «La courte échelle», les «Baby-sitter» et les «Frisson» y sont passés au complet. Lorsque j'allais à la bibliothèque, je pouvais emprunter jusqu'à 15 volumes...et en lire 3 dans le même après-midi.
Aux réunions de parents de mon école primaire, la première chose que ma mère demandait à mon professeur c'est «Est-ce que c'est possible de trop lire?» . Je lisais tout le temps: en mangeant, avant de me coucher, à l'école, en revenant de l'école. Quand je lisais, c'était comme lorsque je m'endormais: j'étais dans un autre monde, je n'entendais plus rien, tout ce qui comptait, c'était l'histoire. Après avoir fini un livre, je m'ennuyais des personnages pendant un petit moment...jusqu'au prochain livre.
Beaucoup plus tard, j'ai fait du bénévolat où j'aidais une petite fille qui avait des difficultés à l'école à faire ses devoirs. Chez elle, aucun livre, aucune bibliothèque, même pas un semblant d'étagère pour y placer les «7 jours». Et elle, même en 2eme année, lire «Médor le chien» dans son beau livre de lecture, c'était un gros défi.
Merci Sears. Merci Pluto, Mickey, Daisy et ceux que j'oublie. Merci Monsieur Chatouille. Merci Dominique Demers. Merci Chrystine Brouillet. Merci J.K. Rowling. Merci Lucy Maud Montgomery. Merci papa et maman. C'est grâce à vous tous si j'ai découvert ce qui permet à la vie d'être plus que seulement la vie.
23 janvier 2007
Faune scolaire : le téteux
Bon, vous me direz qu'il faut de tout pour faire un monde mais un peu moins de diversité ne me tuerait pas.
Aujourd'hui à la rubrique «Gens qui énarvent durant les cours» voici: The téteux!!
Le téteux a des lunettes obligatoirement. Comme quoi les téteux perçoivent mal le monde autour d'eux dès leur naissance. C'est peut-être pourquoi ils ont autant de misère à s'y intégrer.
Le téteux est curieux. Belle qualité me direz-vous. Il faut toujours tourner sa langue 7 fois avant de parler mes amis...Car, en cours, souvent peu intéressant, lorsqu'on croit que finalement, le prof est rendu à bout de son explication et que tout le monde a compris, le téteux profite de ce léger moment où le professeur prend la brosse à tableau et s'aproche de la-dite ardoise pour, vif comme l'éclair, poser une question qui pousse un peu plus loin la réflexion sur les propos du professeur. C'est inmanquablement quelque chose dont tout le monde, à certains moments, le prof inclus, se cal****. Oui, je vous jure que le sentiment d'ennui dans ces moments-là méritait ce sacre. C'est souvent, une nouvelle théorie ou une nuance qu'il a découverte («oui, mais, si, plutôt, mettons que, peut-être) et inmanqublement, le téteux a tort.
Le téteux participe en classe. Mais, c'est fantastique, c'est ce que tout bon professeur rêve, vous entends-je. Qu'est-ce que j'ai dit à propos de la langue déjà les amis? Le téteux a toujours un commentaire inoportun qui n'apporte strictement rien au discours de M. Le Professeur. Le téteux a des opinions trop réfléchies et il évoque souvent Dieu ou une expérience personnelle transcendante pour appuyer ses propos. Le téteux rit trop fort pour des blagues douteuses de prof usées depuis la révolution tranquille. Le téteux a toujours le besoin de parler, même quand il arrive en retard. Mais pourquoi un téteux arrive-t-il en retard, me dites-vous? Parce qu'il poursuit la discussion avec le prof du cours d'avant durant la pause, voyons! Et lorsqu'il arrive en retard, au lieu de faire comme tous et de se cacher le plus vite sur la chaise la plus proche, il prend plutôt le temps de saluer le professeur et de s'excuser pour son retard.
De plus, le téteux cause de graves maux aux yeux: à force de lever les yeux au ciel à chacune de ses remarques, cela cause de graves conjonctivites aux autres étudiants. Demandez à n'importe quelle infirmière en milieu scolaire, elle vous le dira!
Aujourd'hui à la rubrique «Gens qui énarvent durant les cours» voici: The téteux!!
Le téteux a des lunettes obligatoirement. Comme quoi les téteux perçoivent mal le monde autour d'eux dès leur naissance. C'est peut-être pourquoi ils ont autant de misère à s'y intégrer.
Le téteux est curieux. Belle qualité me direz-vous. Il faut toujours tourner sa langue 7 fois avant de parler mes amis...Car, en cours, souvent peu intéressant, lorsqu'on croit que finalement, le prof est rendu à bout de son explication et que tout le monde a compris, le téteux profite de ce léger moment où le professeur prend la brosse à tableau et s'aproche de la-dite ardoise pour, vif comme l'éclair, poser une question qui pousse un peu plus loin la réflexion sur les propos du professeur. C'est inmanquablement quelque chose dont tout le monde, à certains moments, le prof inclus, se cal****. Oui, je vous jure que le sentiment d'ennui dans ces moments-là méritait ce sacre. C'est souvent, une nouvelle théorie ou une nuance qu'il a découverte («oui, mais, si, plutôt, mettons que, peut-être) et inmanqublement, le téteux a tort.
Le téteux participe en classe. Mais, c'est fantastique, c'est ce que tout bon professeur rêve, vous entends-je. Qu'est-ce que j'ai dit à propos de la langue déjà les amis? Le téteux a toujours un commentaire inoportun qui n'apporte strictement rien au discours de M. Le Professeur. Le téteux a des opinions trop réfléchies et il évoque souvent Dieu ou une expérience personnelle transcendante pour appuyer ses propos. Le téteux rit trop fort pour des blagues douteuses de prof usées depuis la révolution tranquille. Le téteux a toujours le besoin de parler, même quand il arrive en retard. Mais pourquoi un téteux arrive-t-il en retard, me dites-vous? Parce qu'il poursuit la discussion avec le prof du cours d'avant durant la pause, voyons! Et lorsqu'il arrive en retard, au lieu de faire comme tous et de se cacher le plus vite sur la chaise la plus proche, il prend plutôt le temps de saluer le professeur et de s'excuser pour son retard.
De plus, le téteux cause de graves maux aux yeux: à force de lever les yeux au ciel à chacune de ses remarques, cela cause de graves conjonctivites aux autres étudiants. Demandez à n'importe quelle infirmière en milieu scolaire, elle vous le dira!
22 janvier 2007
C'est reparti!
Aujourd'hui premier jour d'école.
Ce n'était pas ma première rentrée mais à chaque fois c'est la même chose et à chaque fois je ne vois rien venir.
D'abord, les papillons dans l'estomac avant de quitter la maison. La nervosité face à la nouveauté, au nouveau départ. La hâte de revoir ses amis, de savoir à quoi ils ont occupé leur temps des fêtes. La curiosité de savoir de quoi peut bien avoir l'air le F. Bessette inscrit à l'horaire. Chercher son local. Se faire lire un plan de cours. Croiser des gens dans le corridor qu'on espérait justement ne pas revoir. Réaliser que la fille que personne ne peut supporter est encore dans un de mes cours cette session-ci. Se faire dire que les 3 heures de travail recommandées pour ce cours ne sont qu'un minimum. Regarder sa montre et penser qu'il reste encore 37 minutes avant la pause. Tomber dans la lune et se demander qui en ce moment est en train de penser à un truc sexuel. Essayer de se concentrer sur ce que F. Bessette dit (un type sympa dont le prénom est finalement Frédéric). Penser que F.Bessette a peut-être fait l'amour hier. Avoir des frissons d'effroi à cause de la dernière pensée. Manger un muffin aux gras trans de la cafétéria à la pause. Avoir des commentaires de la part des 3eme année sur F. Bessette.
Aller au party de début de session et ne pas avoir de cours le lendemain : ça n'a pas de prix.
Bonne rentrée!
Ce n'était pas ma première rentrée mais à chaque fois c'est la même chose et à chaque fois je ne vois rien venir.
D'abord, les papillons dans l'estomac avant de quitter la maison. La nervosité face à la nouveauté, au nouveau départ. La hâte de revoir ses amis, de savoir à quoi ils ont occupé leur temps des fêtes. La curiosité de savoir de quoi peut bien avoir l'air le F. Bessette inscrit à l'horaire. Chercher son local. Se faire lire un plan de cours. Croiser des gens dans le corridor qu'on espérait justement ne pas revoir. Réaliser que la fille que personne ne peut supporter est encore dans un de mes cours cette session-ci. Se faire dire que les 3 heures de travail recommandées pour ce cours ne sont qu'un minimum. Regarder sa montre et penser qu'il reste encore 37 minutes avant la pause. Tomber dans la lune et se demander qui en ce moment est en train de penser à un truc sexuel. Essayer de se concentrer sur ce que F. Bessette dit (un type sympa dont le prénom est finalement Frédéric). Penser que F.Bessette a peut-être fait l'amour hier. Avoir des frissons d'effroi à cause de la dernière pensée. Manger un muffin aux gras trans de la cafétéria à la pause. Avoir des commentaires de la part des 3eme année sur F. Bessette.
Aller au party de début de session et ne pas avoir de cours le lendemain : ça n'a pas de prix.
Bonne rentrée!
16 janvier 2007
La première fois
Et voilà, je blogue maintenant! Avant, je croyais que les blogues c'était pour les pré-ados qui voulaient mettre des photos d'eux avec leur chat ou leurs copains sur Internet. Mais, puisqu'il y a seulement les fous qui ne changent pas d'idée et que je suis (relativement) saine d'esprit, je me suis dit: «Mais pourquoi pas toi, darling!» Alors je me lance. Peut-être que ce ne sera qu'un flop ou que ça ne durera qu'un mois mais bon...Je voulais une raison pour écrire et je l'ai trouvée. Advienne que pourra, qui vivra verra, vaille que vaille et youp-youp!
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