30 janvier 2007

L'heure des choix

Dans 29 jours, les différentes universités du Québec recevront une demi-tonne de demandes d'admission. Et, d'ici 29 jours, une demi-tonne d'étudiants devront s'être trouvé une carrière.

«Dans mon temps, c'était juste les riches qui allaient à l'université! C'est une chance que vous avez!»

Dans le mien, si tu ne vas pas à l'université, si tu ne parles pas 4 langues et si tu ne fais pas 3 stages internationaux, tu fais partie de la catégorie «futur fonctionnaire».

«Faire une technique!!! Prendre une année sabatique !! Fais un DEP tant qu'à desecendre aussi bas ! Wouash, quel sans-avenir tu es! Deviens pharmacien, il y a en masse de job là-dedans!»

Qu'est-ce qu'on disait sur la chance déjà?

Aujourd'hui, différentes universités sont venues visiter le Cégep. Elles nous ont offert de belles brochures aussi épaisses que le catalogue Sears de Noël, remplies de photos d'étudiants pas cernés qui étudient en souriant. Elles nous ont fait miroiter la beauté de leur architecture, leur vie étudiante animée et leur campus rempli d'arbres.

Ok, c'est ben le fun.

Il me reste juste à me choisir un programme.

Il est certain que nous sommes tous extrêmement chanceux d'étudier à des frais quant même pas si terrible et peu importe notre sexe ou notre religion. Mais est-ce qu'on est obligés de suivre le parfait parcous «DEC en deux ans et bac en trois ans»? Est-ce qu'on peut se tromper? Est-ce qu'on peut, à 18 ans, ne pas savoir ce qu'on veut faire pour les 50 prochaines années de sa vie? Est-ce qu'on peut y réfléchir à deux fois?
Aller à l'université n'est pas qu'une chance, c'est aussi un choix personnel.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Je suis tellement d'accord Val!!!
J'ai l'impression que ce texte, tu l'as écrit pour moi!!!
Et ça me fait du bien, t'as même pas idée!!
Merci beaucoup!!!
:)