29 juillet 2007

Je veux pas y aller!!!

Bon ça y est, le moment fatidique est revenu. Je dois retourner chez le dentiste me faire enlever ce qui me reste de sagesse.

Il me reste une sale dent de sagesse à aller me faire arracher! Une seule! La dernière! Mais je veux pas y aller bon!! La dernière fois, j'ai eu mal pendant 2 semaines. 2 semaines à prendre des calmants pour les chevaux à toutes les 4 heures, 2 semaines à me faire regarder comme un monstre, deux semaines sans pouvoir manger de chips, deux semaines sans vie sociale (vous avez déjà essayé de parler, ou juste d'être, dans un endroit public avec ce qui ressemble à une énorme chique de tabac que vous auriez dissimulé dans votre joue gauche?) bref, deux semaines que je ne veux pas revivre!!
Tout le monde a une horrible histoire de dent de sagesse à raconter. Il y a vraiment peu de gens de mon âge qui peuvent se vanter de ne pas avoir besoin de se les faire arracher. Et si c'est votre cas, par un pur hasard, FARMEZ VOTRE GUEULE. On appelle ça de l'empathie. Quand un de vos amis revient de chez le dentiste, ce n'est pas nécessaire qu'il sache que vous, vous n'allez pas endurer ce qu'il endure. À moins que vraiment, vous auriez une envie soudaine de vous faire revirer dans vos shorts...si ce n'est pas pire.
Il y a aussi un très, mais alors là très, petit nombre de personnes qui réussissent à passer à travers cette expérience sans douleur et avec élégance. Du genre, ils n'ont pas eu d'ulcère, pas eu de nourriture coincée dans le trou béat laissé par la dent, pas de joue qui prend une dimension incroyable, pas de bleus sur les joues, pas de saignements comme ça, pour rien et pas besoin d'être sous forte médication anti-douleur. Quoi qu'il y a certains avantages à la médication....Mais la majorité des gens que je connais sont passés par tous ces symptômes post-opératoires. Et on aime en parler. Se faire arracher les dents de sagesse, c'est un rituel quasi-initiatique. On ne peut pas dire qu'on devient un adulte après ça mais disons qu'on devient des gens plus préparés à affronter un accouchement ou toute autre épreuve de la vie. Si un jour je suis dans la grosse misère, je vais toujours me rappeler le jour où un homme a aggripé avec des pinces une de mes dents qui avait poussé toute croche, après avoir préalablement scié ma gencive, et l'a secoué dans tous les sens, entraînant ma tête dans sons mouvement. Oh Lord.

Mais je dois maintenant essayer de trouver un peu de courage pour appeler mon dentiste et me faire arracher cette sale dent avant que l'école ne recommence. Pas parce que j'ai peur qu'on me voit avec la joue enflée c'est simplement que la dernière fois, j'ai été inefficace pendant deux semaines (et si c'était la médication?). Alors dès que c'est fait, si ça enfle et tout, je vous jure que je vous mets des photos. Vaut mieux en rire qu'en pleurer et ce n'est pas 4 ou 5 Advil de plus qui vont me tuer!

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