Depuis au moins une semaine, chers amis, ma vie ressemble douloureusement à des excréments de bouc.
Tout me pète dans les mains, tout s'effrite, se brise, se volatilise, se dématérialise, se déconcrisse et surtout se perd dans la nature.
L'autre soir, j'essayais juste de brocher un rapport de lab. Et bien sûr, la brocheuse refusait totalement d'obtempérer. J'essayais et j'essayais et j'essayais de brocher 7 pages ensemble...jusqu'à : la crise.
Ouf. C'est pas facile.
Premièrement, les sacres. Beaucoup de sacres. Avec des combos.
Ensuite, les coups. On aurait dit qu'une gang de rue avait réclamé ses dettes de drogue à ma brocheuse.
Finalement, les larmes. Les gros sanglots, avec la morve et les «Comment je vais être médecin si je suis pas capable de faire marcher une brocheuse? RHHHÂÂÂÂÂÂÂÂ .......» et Chéri d'Amour qui dit «Ben non là c'est correct, ils vont pas te demander de brocher des feuilles à tes entrevues.»
Hier soir, j'essayais de rentrer un bac en plastique sous le lit. Même scénario.
Le pire là-dedans c'est qu'on dirait que je m'enfonce à chaque jour. J'ai eu besoin du scanner familial probablement pour la première fois de ma vie hier et il a totalement refusé de scanner quoi que ce soit...mais pourquoi! J'ai pris l'auto jeudi passé et le clignotant s'est totalement emballé...il flashait assez pour faire faire une crise d'épilepsie aux autres conducteurs. J'arrive à la maison et j'annonce qu'il y a forcément un problème avec l'auto. Mon père part l'auto, «flashe» et tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais c'est tout de même moins pire que la fois que les «4 flashs» partaient à chaque fois que je tournais...qu'est-ce que j'ai fait aux clignotants dans la vie moi!
À chaque jour, je me réveille en me disant «Bon là aujourd'hui, ça va bien aller, il fait soleil, tout va bien.»
Et puis je me pète l'orteil sur le bord du lit. Ou j'arrive à l'école et je réalise que j'ai encore oublié quelque chose. Ou je reviens de l'école pour voir que Chéri d'Amour a «fait le lit» (ce qui veut dire faire un gros tas avec tout ce qu'on a de couvertures et d'oreillers sur le lit et aussi une partie sur le sol). Ou je consulte mon solde bancaire. Ou je fais un examen de physique particulièrement coriace...coriace comme dans je dois sortir après deux heures pour vivre pleinement en merdoscope...un brin de nervosité. Ou j'entends quelqu'un dire sa cote R à voix haute..qui est bien sûr plus haute que la mienne...et qui prend son air spécial blasé pour dire «Ouin je pense que je veux peut-être envisager la possibilité d'être médecin...mais tsé juste peut-être là comme.» LAISSE-MOI TA PLACE LE CAVE SI TU LA VEUX PAS! Ou mon oeil gauche ne veut plus rien savoir de mon verre de contact. Et l'optométriste ne peut pas me voir avant une semaine...ce qui veut dire une belle semaine à porter mes belles lunettes qui me donnent l'air d'un beagle. C'est pas super beau un beagle tsé...
Bon je vous laisse. Je vais aller essayer de me couper un bout de fromage sans pleurer toutes les larmes de mon corps. On lâche pas la patate! Demain est un autre jour rempli de trépidantes aventures!
Qu'on m'amène des chips.
25 février 2008
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