La Reine est née! Vive la Reine!

Un petit mot pour souligner la fête de la Reine du Sarcasme, amie fidèle, championne de la plaisanterie, prix Nobel de littérature sarcastique et comparse de toutes mes aventures, même les plus diluviennes.
Je te souhaite donc un très joyeux anniversaire et aussi, j'espère que ta vie sera mis sur «pause» pour la prochaine année. L'année que tu viens de vivre aurais facilement pu servir à écrire 5 saisons de Virginie alors, on peut dire que tu as mérité de rester peinarde chez toi pour au moins les 4 prochaines années.
Je vous laisse sur une de ses grandes citations de courage qu'elle a répété plus souvent qu'à son tout à tous ces ambulanciers, chirurgiens, infirmières, mécaniciens, policiers, parents et amis : «Ben non, ça va être correct là.»
Bonne fête! ;)

Récit d'un (faux) congé des Fêtes

Lorsque je terminai l'école le 18 décembre dernier vers les 15h45, j'avais le coeur tout léger et la tête remplie de beaux projets que je me promettais d'exécuter derechef juste après avoir ingurgité la fameuse poutine de fin de session avec Capitaine Roux et PROCASTINATOR (non, pas lui, je ne savais pas qu'il y en avait déjà un lorsque j'ai décidé que nous devenions des super héros, ça arrive des fois...). Je me disais:

«Oh, tous ces livres que je vais pouvoir lire!»
«Chic, plein de belles sorties de course sans stress en perspective!»
«Formidable, toutes ces boissons alcoolisées entre copains!»
«Tiens, je vais faire un Mont Sainte-Anne de biscuits!»
«Ça alors, ces recettes de pâtes que je vais essayer!»
«Ouf, faire le ménage de la chambre de Chéri d'Amour, quel joli défi!»

Et me voilà le 28, 10 jours plus tard. J'ai lu environ 12 pages et demi de Jonathan Strange & Mr Norrell, je ne suis pas allée courir une fois, j'ai fait une toute petite butte de biscuits, pas l'ombre d'une pâte n'a effleuré mon gosier, le pic-bois est toujours introuvable dans la chambre de Chéri d'Amour et surtout, surtout, il fait soif! J'ai bu 2 verres de vin de rien du tout, je crie au scandale.

J'ai d'abord bien commencé mon «congé» en travaillant 3 jours en ligne dans le jus extrême et la mousse dans la frange (broue dans le toupet - ok, je sais, je pique le style du Tapageur là...). Je vécus de divertissantes aventures pendant ces 3 journées, confortablement noyée sous les factures. Mais non, je blague, j'aime mon travail et il n'y a rien comme 356 factures pour oublier comment synthétiser un composé halogéné. S'ensuit une tout de même douce fin de semaine que je consacrai à me comporter majoritairement comme un légume en faisant quelques emplettes, en arborant avec toujours autant de fierté mon coton ouaté Lifeguard, en me pelotonnant dans le salon avec ma couverture avec un loup (oh oui, un loup!) et en remettant au 24 décembre, 14h, l'emballage des présents.

J'ai passé un fort joli Noël. J'ai vu toute ma famille, Chéri d'Amour a réussi à se libérer du resto pour minuit (juste à temps pour les cadeaux), j'ai entendu plusieurs fois la toune de Nowell de John Lennon, j'ai donné des cadeaux à tous ceux que j'aime, j'ai reçu des formidables cadeaux en retour et j'ai mangé les incroyables biscuits de ma mère en quantité industrielle. Bref, tout était beau, bon, blanc et pur.

Le 24. Et une partie du 25.

Mais le 26...et le 27....et le 28....là...chui f.a.t.i.g.u.é.e. Avec une moyenne de 3 visites familiales par jour...ça commence à faire. Pas que je ne les aime pas! Mais...j'ai tellement hâte de me coucher à 10h. Et de me rendre au moins jusqu'à la page 50 de Jonathan Strange & Mr Norrell. Et aussi essayer tous les vêtements de course que mes parents m'ont achetés. Et de manger des fruits et des légumes. Et aussi jouer à la Wii! Mon petit frère est maintenant propriétaire de cette fulgurante machine. Quand il l'a déballée, on a eu tous les deux à peu près cette réaction. Qui aurait dit que faire semblant de jouer aux quilles dans son salon pouvait procurer un plaisir aussi infini! Et aussi on a le nouveau Resident Evil avec le gun pour la Wii et ça, c'est le bonheur. À moi les zombies! À bas le T-Virus!Et je veux ça. Mais je vous reparlerai bien de ce nouveau membre de la famille, elle mérite un post à elle toute seule.

Sur ce, après deux autres journées de travail, j'entame à l'instant un autre mini congé que j'espère plus reposant...mais ça m'étonnerait. Après tout, il est 23h45 et je dois aller chercher Chéri d'Amour au bateau de minuit et demi. Comme on dit, on n'est pas sorti de la mini-van...

Noyeux Joel!

Même si sur 80% des blogues que j'ai visité depuis le début de décembre, à un moment ou à un autre, j'y ai lu un post style «Noël, c'est que du caca», je fais ma grosse kétaine qui s'assume et je vous avoue mon amour profond pour cette fête.

Je vous souhaite un très joyeux Noël et passez du bon temps avec famille et amis, c'est le but de Noël après tout. Et si vous n'aimez pas vos parents et amis, le Père Noël vous en amènera de nouveaux, suffit d'être bien sage!

Joyeux Noël et je vous envoie à tous une fournée virtuelle de mes meilleurs biscuits de Noël!

C'est Noël, on partage

Et moi je partage ma toune du moment.

Je la trouve époustouflante...et je ne saurais expliquer pourquoi. En passant, je l'ai chipée ici.

Et aussi si vous avez envie de me faire plaisir parce que c'est le temps des fêtes, je ne sais pas comment insérer une vidéo dans ce joli texte!

Post-partum

La session est finie. C'est les vacances. C'est Nowell. Yodeléhihou.

Je vous entends déjà me poser les questions d'usage:

«Tu manquerais pas un peu d'enthousiasme la Vraie-Frisée? Ou bien tu es finalement guérie de ta maladie qui te fait mettre des points d'exclamation à la fin de chacune de tes phrases comme une pré-pubère de 12 ans qui vient de découvrir MSN?»

Non, j'ai encore la maladie. Mais il me manque un brin d'enthousiasme. À chaque fin de session, le même phénomène se produit : durant toute la session, je suis occupée par tous mes charmants travaux d'école et autres divertissants examens et je n'ai aucunement le temps de penser à quoi que ce soit (quelque chose de profond je veux dire). Mais lorsque la session finit, j'ai le temps de me remettre en question très profondément. C'est vraiment comme une dépression post-partum...mais au moins, je n'ai pas un enfant sur les bras...;) (ah crotte, ma maladie d'émoticone qui reprend...)

C'est d'ailleurs ce qui m'est arrivé hier soir, alors que j'étais à l'aube de l'assoupissement et que mon esprit, lui, tourbillonait incessamment alimenté par des pensées bien noires d'insécure finie. Et puisque j'étais à demi dans les vapeurs du sommeil, je n'avais pas vraiment le contrôle de mes pensées. Comme quand on est à moitié en train de rêver. Et bien mon esprit, au lieu de me faire faire un joli rêve avec des pouliches et des fées pour oublier le spleen dans lequel je nageais, m'a fait réciter les 5 manières de synthétiser un composé halogéné.

Et savez-vous le pire?

J'ai souri dans mon demi-sommeil.

Les composés halogénés, ça m'a rassurée. C'est facile, je le connais par coeur, je peux le faire, je comprends. Comme on dit en anglais : the only thing I could get a grip on. Beaucoup plus simple que toutes les autres interrogations qui valsaient dans ma tête.

Lorsque je me suis finalement rendu compte que je répétais en boucle «substitution radicalaire, substitution électrophile sur un benzène, substitution nucléophile avec un alcool et addition sur un alcène ou un alcyne» (et que ça me faisait du bien), je me suis réveillée en sursaut et je me suis tout simplement dit en mon for intérieur : «Cr*** de folle.»

J'ai ensuite entrepris de réveiller Chéri d'Amour pour lui faire part de mon besoin urgent de vacances et/ou de médication avec le traditionnel :

- Tu dors-tu?
- Gremeleronfl
- Chui une cr** de folle.
- Ben non t'es pas une cr*** de folle, t'es super belle.
- Je viens de me réciter la synthèse des composés halogénés POUR ME SENTIR MIEUX.
- Ah ouin, c'est cool, c'est quoi un composé halogéné?

Ok, je crois que Chéri d'Amour n'avait pas tout à fait bien cerné le problème. Mais ce n'était pas la première fois que j'éprouvais des difficultés avec lui la nuit, j'ai déjà vu bien pire.
J'ai tout de même réussi à m'endormir en me disant qu'il trouverait bien une ou deux paroles rassurantes à me dire le matin venu.
Mais aujourd'hui, ça va mieux. Je travaille (eh oui, comme tout bon étudiant pauvre, j'ai eu droit à environ 16 heures de liberté entre mon dernier examen et la job) et étonnamment, être dans le gros jus, ça me «détend» ou du moins, ça m'empêche de penser à la synthèse des alcools.
Parlant d'alcool, peut-être que c'est ce qui me faudrait... Une fin de session sans party! Franchement les jeunes aujourd'hui, y'ont pu d'allure...

Bonsoir, je m'appelle V. Frisée et je suis une bitch

J'ai hier reçu par la poste Clin d'oeil, ce magazine féminin qui offre la vérité sur la condition féminine dans le monde en titrant souvent des choses comme «La colo parfaite, maintenant!» et en publiant des articles directement branchés sur ma place de femme dans l'équilibre de la terre. Je sais, je me suis abonnée de mon plein gré, mais ça, c'était dans ma phase «fashion»...bref, avant que je découvre le confort d'un coton ouaté «Lifeguard» acheté à Old Orchard.

Tout de même, ce mois-ci, juste après les 7 pages qui décrivent ce que me réserve 2008 selon l'astrologie de l'Inde (d'ailleurs, je suis une femme très peu attirante en Inde car on dit que pour moi, «l'amour est d'abord cérébral ». Que c'est excitant), il y a un article qui dit en toutes lettres que la bitch attitude est totalement out.

Oups.

Non seulement j'aime l'amour cérébral mais en plus je suis out! Ça part mal la nouvelle année. Je tiens tout de même à ajouter quelques précisions sur mes qualités de chipie : je ne suis pas une chipie. Je ne colporte pas de fausses rumeurs, je n'invente pas de trucs et je ne regarde pas les gens de haut....c'est juste que je remarque trop vite les défauts des autres....et que j'aime en parler...et que plusieurs choses m'énervent...rapidement. C'est comme si j'avais trop de jugement...je remarque tout de suite les nounounes, les «je-pète-plus-haut-que-le-trou», les «il-n'y-a-que-moi-d'important», les «c'est-pas-ma-vraie-couleur», les «je-fais-semblant-que-tu-m'intéresses». Les faux-culs quoi!

Ok, je suis une chipie.

Disons que vous vous aventurez au centre commercial avec moi. Disons qu'une fille, avec du bling doré, des cheveux teindus en blond lissés au fer avec la tite-frange, du linge Roca Wear, des bottes avec de la fausse fourrure dessus et une mini-jupe TROP courte passe devant moi. C'est certain que je vais dire :«Caline, as-tu vu sa belle ceinture! C'est plate qu'elle ait oublié de mettres le culottes qui vont avec». Et ça, c'est quand je suis fatiguée parce que j'en ai des bien pire dans mon répertoire. Tellement pire.

Ça, c'était un exempe de bitchage de courtoisie. Ça fait rire les gens autour de moi et, de toute manière, elle doit bien s'en douter que sa jupe est trop courte parce que quand elle sort dehors, des glaçons se forment sur ses cuisses. On va dire que c'est une p'tite moquerie basée sur un jugement facile.

Un autre petit truc qui me pose problème là-dedans c'est que on entend souvent dire qu'il ne faut pas juger les gens, on n'est pas dans leur peau, on ne le sait pas et tout le tralala. Et bien moi, je suis pourrie pour ces choses-là! Mettons qu'il y a une fille dans un party qui rit trop fort des jokes de n'importe quel épais qui traîne autour d'elle, qui crie à chaque fois qu'une de ses amies entre dans la pièce et qui dit qu'elle veut faire de la télévision...ouf...si elle ne mentionne pas J.D. Salinger dans sa prochaine phrase, c'est certain qu'on ne sera pas meilleures amies.

Mais peut-être qu'elle est gentille! Mais j'ai vraiment un problème ave les filles qui ... qui sont des filles. Ou qui s'extasient devant un koala. Ou qui possèdent le CD de «L'école des fans» parce que les enfants c'est tellement cuuuuuuuuute. Ou pire, les enfants tout court. Ou qui trouvent que la blonde de chose a donc des beaux cheveux à soir. Ou qui nous racontent que leur chum est telleeeeemeeeeeennntttt romantique pis fin pis cute pis qu'il sent bon.

Caline, ya tu juste moé qui a du jugement! Et qui voit la morve dans le nez des enfants, la repousse de la blonde de chose et les griffes du koala!

Je sais, je sais, j'ai un jugement beaucoup trop acéré et savez-vous le pire là-dedans....le pire là-dedans c'est que au plus profond de moi...plus profond encore...ce jugement-là, je le retourne contre moi aussi...et contre tous les autres qui sont bien meilleurs que moi dans ma tête...et ça, ça tue.

Re-Oups.

Dans l'article de Clin d'oeil, c'était mentionné que les bitch sont au fond des insatisfaites chroniques qui passent leur jalousie et leur rage de ne pas être aussi parfaites qu'elles le voudraient sur les autres.

Oh lala. Ça, c'est le bout où j'ai eu le goût de me creuser une jolie grotte et d'y hiberner.
Mais je me soigne! En fait, je vais me soigner. Je vais arrêter de bicther! Oui, oui, moi, Vraie-Frisée, reine incontestée du commentaire désagréable (mais si drôle) je vais arrêter de dire des vacheries.

Mais peut-être que je vais avoir quelques petites rechutes parfois...qu'est-ce que je vais devenir si je n'ai pas le bitchage de courtoisie? Mais je veux vraiment arrêter de toujours me comparer aux autres. Se sentir aussi brillante qu'une éponge de mer à longueur d'année, ça use la santé mentale.

Crime bine, est-ce que je viens d'écrire un post personnel sur les bizarreries de ma personnalité et mes sentiments les plus profonds? Je m'étais promis que je ne ferais jamais ça...Mais, c'est pas grave, je m'aime et je me respecte ;)

Je ne suis pas une éponge de mer. Je ne suis pas une éponge de mer. Je ne suis pas une éponge de mer. Je ne suis pas une éponge de mer. Je ne suis pas une éponge de mer.

Que j'aime ta verdure!

C'est aujourd'hui que ma famille et moi nous sommes lancés dans l'acquisition du sapin de Noël traditionnel. Mais, cette année, au lieu de prendre un sapin coupé en octobre et vendu dans un dépanneur sur le bord de la 132 par un vieux bonhomme qui fume et qui sent tout sauf l'esprit de Noël, nous avons décidé de nous rendre jusqu'à Cap St-Ignace, charmante bourgade, afin de couper notre sapin directement chez l'habitant. En effet, un fort gentil monsieur a une terre où il fait pousser des sapins et on peut aller le choisir dans la plantation, qui est tout de même modeste avec ses quelque 200 sapins, et le gentil monsieur nous le coupe sur place! C'est pas magique ça! Après tout, que peut-on souhaiter de mieux qu'un sapin qui dégage une odeur de sapin et qui en plus ne perd pas ses épines dès le 27 novembre.

Nous sommes donc partis ce matin, c'était presque le péril!

Nous sommes d'abord passés par St-Michel où nous avons acheté de la saucisse Paul Houde!

Je n'y ai pas encore goûté mais elle est faite avec du porc et du cari...ça peut être bon.

Nous avons continué un bon moment pour finalement arriver à Cap St-Ignace qui nous accueille avec ce chef-d'oeuvre d'art néo-baroque :

Nous roulons encore un peu et nous arrivons dans la plantation. Le monsieur est accueillant et fort sympathique, il y a 2 autres familles avec des enfants tout excités de choisir leur sapin et une petite neige tombe. C'est ça Noël, ce n'est pas se battre avec quelqu'un pour une place de stationnement à Place Laurier ou pour mettre la main sur une Wii, Noël c'est choisir un sapin avec sa famille et juste être content d'être ensemble pour accrocher des décorations dedans. La magie de Noël, il faut se la fabriquer soi-même parce que la vision de Noël qu'offre la société actuelle ne contient aucune valeur de Noël, aucun partage ni amour : elle rend juste certains cassés comme des clous en janvier et d'autres hyper-matérialistes dès leur plus jeune âge. Cette phrase tire peut-être un peu sur le «cu-cul» mais je le pense vraiment. Pour moi, Noël c'est important parce que je peux passer des moments privilégiés à faire des biscuits de Noël, des beignes avec ma grand-mère et accrocher des décorations dans un superbe arbre avec toute ma famille. Oui, je fais des cadeaux. Mais j'ai un budget extrêmement serré que je respecte à la cenne près et je fais mes achats par Internet : cette année, ça m'a pris 1h30 acheter tous mes cadeaux et je ne suis pas sortie de chez moi. Ça aide à garder la magie de Noël intacte.

Sur ce, je vous souhaite un bon temps des Fêtes et je vous présente l'heureux élu! Il s'appelle Fernand.

Imaginez Grincheux avec des cheveux frisés...et qui passe la souffleuse

Vous ne l'aviez peut-être pas remarqué encore, mais hier il y a eu une belle grosse bordée de neige. Le doux Cégep a fermé, me laissant ainsi une journée pour prendre de l'avance dans mes travaux scolaires (ben oui...). J'en ai plutôt profité pour m'adonner à une activité toute féminine et j'ai nommé passer la souffleuse! En plus, elle est toute neuve de l'année car l'ancienne, que j'avais surnommée Flocon lorsque j'avais autour de 4 ans, a rendu l'âme l'année dernière. Ce n'était pas ma première expérience dans le viril monde du motorisé masculin car, cet été, j'ai passé la tondeuse, qui est elle aussi neuve de l'année car l'ancienne, que j'avais surnommée Gazon lorsque j'avais 4 ans, nous a quitté au début de l'été. Ben oui, on garde les choses 16 ans chez nous! Et j'ai toujours été très créative...

Toujours est-il que c'est beaucoup plus difficile passer la lourde souffleuse enlisée que la puissante et légère petite tondeuse à batterie écologique, cute et facile à passer pour une fille dont le tour de bicep est aussi imposant que sa bonne humeur aujourd'hui (c'est-à-dire, quasi-inexsistant).

C'était un sapré beau lien pour vous dire que je suis «fru du cul» n'est-ce pas? Ben oui je suis de mauvaise humeur bon là! Et que j'en vois un me sortir l'argument des hormones! Je suis en manque de divertissement! Du vrai fun là! Genre écouter un film! Lire un LIVRE! Aller glisser! Boire un gros bol de café! Faire des biscuits Pillsbury! Anything!

Au moins, j'ai fait le plein de magazines de filles qui veulent être en santé. Il y en a un qui titre : «More energy, less stress». Je crois que je vais écrire «More fun, less air bête».

Allez, on garde le sourire et je vous mets au défi de me nommer le nom des 6 autres nains de Blanche-Neige! Si c'est pas du divertissement ça...

R.I.P.

Aujourd'hui fut une journée de deuil particulièrement éprouvante pour les membres d'un club sélect, j'ai nommé le club Saturn Performance.
J'ai un ami, appelons-le Capitaine Roux, qui possédait une fulgurante Saturn léguée par sa mère qui n'en avait plus besoin. Au même moment, Chéri d'Amour, le gars-qui-a-la-gorge-qui-pique et le Barman possédaient tous une Saturn alors ils se sont dit :

-Mon gars man on est un club!
-Mon gars on est le club Saturn Performance!
-Mon gars man de mon gars je vas me faire poser un sticker Saturn Performance!

(à l'époque, il ne devait pas y avoir autant de «mon gars man» dans cette conversation parce que cette expression a été intégrée quant même récemment à leurs conversations)

Et c'est ainsi que Capitaine Roux se fit poser un sticker Saturn Performance dans son windshield. Ce fut l'âge d'or des Saturn.

Mais une succession d'événements dissolva rapidement le club. En effet, la Saturn du Barman fut remplacée par une T-Mobile (pour une raison que, malheureusement, j'ignore et qu'il peut ajouter à sa guise!), la Saturn du gars qui a mal à la gorge fut sauvagement battue (je dirais même «qu'elle en a mangé d'la marde») et ensuite revendue, celle de Chéri d'Amour fut éjectée dans un fossé maudit de St-Henri et finalement, la dernière Saturn qui restait s'est éteinte tout récemment. En effet, Capitaine Roux s'étant procuré un nouvel attelage, il décida de léguer sa Saturn à son frère...qui s'empressa de la démolir en faisant une manoeuvre que je qualifierais de «débutant-qui-veux-impressionner-ses-chums-et-qui-fait-une-niaiserie-au-mauvais-moment».

Le club Saturn Performance s'est donc officiellement éteint. Et on est très nostalgiques. Des chars avec 3 portes, ils ne s'en fait plus.

On espère du moins, qu'après tous les bons moments passés dans ces voitures des dieux, à donner des coups de pied dessus ou à se rentrer dedans parce que «c'est du polymère, ça poque pas» et à rajouter de l'huile parce que «ça boit en viarge», elles reposeront en paix à tout jamais côte à côte au cimetière (Pintendre Autos).

Crapbook

Oh non.

Oh non.

Oh nenenenon.

Facebook vient officiellement d'envahir ma vie. Hier, je racontais que j'avais peur que le T-Virus de Resident Evil ait ma peau mais finalement, c'est du virus facebook que j'aurais dû me méfier.
Facebook s'est attaqué à mes amis, mes plus proches amis, même mes amis les moins «interneteux» que je connaisse.

Je ne suis pas sur facebook. Quand j'ai apris que facebook existait et que c'était rendu le nouveau mode de vie de millions de personnes je me suis dit, comme à chaque fois qu'une nouvelle mode se présente :«D'la schnoutte, si tout le monde le fait, ben moi je le fais pas!» Voyez-vous c'est que je me prends pour une anti-conformiste. Mais ce qu'il y a de désagréable à ne pas vouloir faire comme les autres, c'est qu'on devient un REJET notoire. C'est tout moi ça : non-conformiste et insécure.
Pourquoi je ne suis pas sur facebook? Parce que, à mon plus grand malheur, je ne comprends pas trop où réside le plaisir dans tout ça...probablement parce que je ne l'ai pas essayé. Plusieurs disent : «C'est super! J'ai retrouvé plein d'amis du secondaire!» J'avais environ 4 amis au secondaire et je les côtoie hebdomadairement. D'autres s'exclament : «Formidable! On peut mettre des photos et notre vrai nom et les vraies choses de notre vraie vie!»
QUOIIIII!!!!! Mon vrai moi exposé sans pudeur à tous! Nenenenenononon. Pas question. Est-ce que c'est parce que je ne m'assume pas que je ne veux pas montrer des photos de moi au dernier party ou en train de faire quoi que ce soit de comico-social ? Peut-être. Est-ce que c'est parce que c'est pas de vos affaires mon nom, celui de mon chum et ce que je suis en train de faire à l'instant même? Oui, assurément. Anyway, qui veut vraiment savoir tout ça...
Mais je me connais, je sens que mon boycott ne vas pas tenir longtemps. C'est que je suis quelqu'un qui ne veux rien manquer et quand on te dit :

-As-tu vu sur...ah non c'est vrai, t'es pas sur facebook.

La résistance faiblit un peu.

Mais pour le moment, je reste ici avec ma laitue et mes pseudonymes, je suis bien à me faire accroire que, puisque je ne divulgue pas mon nom et ma face, je peux parler des trucs, parfois insipides, qui m'arrivent sans avoir l'impression de raconter n'importe quoi. C'est beau l'innocence...

Pourquoi j'ai besoin de médication

Le lundi soir, c'est la soirée où mon coéquipier de lab, et ami de très longue date, et moi nous réunissons dans la joie et l'allégresse pour écrire de nos pures mains un rapport de lab de chimie. On doit remettre le rapport le mardi et, comme tous les étudiants du monde, nous aimons nous prendre d'avance. Jusque là, rien d'excitant. Ce qui ajoute un peu de thrill à ma soirée, c'est le trajet que je dois emprunter afin de me rendre chez Meilleur Ami. En effet, je dois traverser un passage à piéton tout noir, avec une bouche d'égoût en plein milieu et un chien attaché sur un terrain avoisinant. Je sais pas pour vous mais moi...j'ai la trouille totale à chaque fois! Je crois que c'est surtout à cause de l'égoût parce que savez-vous ce qui sort des égoûts la nuit tombée?

-Euh...des Ninja Turtle??

Ben non! Des zombies s't'affaire! Ben oui, comme dans Resident Evil! Non, pas les films, les jeux! Les jeux sont 2000 fois plus épeurants! Et il y a des zombies dans les égoûts! En plus, dans Resident Evil, les chiens sont tous infestés du virus et ils attaquent les gens! Alors vous vous imaginez facilement mon niveau de stress lorsque je passe près de la bouche d'égoût et que le chien se tire dans la clotûre en plus! J'ai toujours peur de perdre un de mes membres ou pire de me faire infecter à mon tour. (Oui, j'ai vraiment peur des zombies. Oui, je sais que ça n'existe pas pour vrai. Oui, c'est juste dans les films. Oui, je sais qu'il n'y a pas de scientifique fou quelque part qui essaie de trouver un virus qui éliminera la planète. Pis ça???)
Mais aujourd'hui, j'ai été une p'tite futé. En effet, j'ai apporté ma lampe frontale pour traverser le passage à piéton! Et le chien ne s'est même pas tiré dans la clotûre aujourd'hui, il s'est contenté de me regarder passer en grignotant ce qui ressemblait beaucoup à un tapis qu'on met sur le porche. Meilleur Ami était bien content, lui qui doit d'habitude venir me reconduire chez moi pour la 717 438ème fois sous le prétexte que j'ai peur des zombies! Bon, c'est vrai, dans la vraie vie, je ne dis pas que c'est à cause des zombies, je mets plutôt ça sur le dos des vieux monsieur qui cherchent leur chien mais ici, on est en famille, alors je me permets de dire la vraie raison...
Sur ce, je m'en vais de ce pas prendre mon Prozac.

Des raisons de ne pas arrêter de courir...ou de commencer!

Juste avant de courir mon 10 km, événement pour lequel je m'entraînais depuis 10 semaines, mes jambes ont flanchées et j'ai attrapé un sérieux rhume qui m'a fait tousser et morver des nuits et des jours durant. Un vrai rhume. Dans la pub d'Advil, la fille dit :«Si vous pensez qu'un rhume va m'arrêter.» Et bien, moi, je n'ai pas des rhumes de moumoume et oui, un rhume m'a arrêtée. Et mes muscles de jambe aussi, beaucoup. Je n'avais pas recouru depuis au moins 3 semaines. J'avais besoin de repos, c'est vrai. Mais 3 semaines, c'est trop! En 3 semaines, vous n'avez pas idée à quel point j'en ai reperdu :

-J'étais toujours fatiguée! Même après 9 heures de sommeil, sortir du lit était une épreuve horrible! Et enlever mon pyjama, beurk quelle atrocité!
-Je n'avais plus le goût de rien : plus le goût de me faire un programme d'entraînement, plus le goût de sortir, j'avais juste le goût de rester chez nous à déprimer. Et oui, c'est lié au fait que je n'entraînais plus : il n'y a rien qui me mets plus de bonne humeur qu'une bonne sortie de course. Quand je reviens à la maison, j'ai toujours le feeling que je peux tout faire.
-La perception de mon corps a totalement changé. Quand je courais, je voyais mes cuisses comme deux formidables machines qui me propulsaient dans les côtes les plus difficiles. Dans les 3 dernières semaines, je les ai plutôt vues comme des gigantesques gigots qui, à mon plus grand malheur, me suivaient à la trace.
-J'ai pris du poids! Ok, c'est peut-être aussi dû au fait que j'ai mangé mon poids en mini-palettes de chocolat récemment...
-Mon rythme cardiaque durant l'effort a déjà augmenté. Avant, j'étais à environ 160 bpm mais là j'ai été à 175 bpm tout le long de ma sortie! Même qu'en haut d'une côte, j'étais à 181! Je crois que ces chiffres-là n'étaient jamais apparus sur ma montre!

Alors ce soir, j'ai pris le taureau par les cornes et je suis allée courir. Je m'étais tellement ennuyée! Ennuyée de mes «kits», ennuyée de mes espadrilles, ennuyée de sentir mon coeur battre, ennuyée surtout de la sensation «I'M THE QUEEN OF THE WORLD!» post-course. Plein de choses ont changé dehors : les feuilles sont toutes tombées, il fait BEAUCOUP plus noir, assez pour donner la trouille à ma fidèle tortue qui ne suffit plus à la tâche, il fait plus froid et l'air me fait une sensation bizarre dans les poumons. J'ai même eu froid aux pieds. Mais ça m'a fait tellement de bien. Quand je cours, j'ai l'impression de «perdre de pelures», de laisser derrière moi ce que je n'ai pas besoin pour revenir à l'essentiel de ce que je suis. Je pars toujours la tête pleine de trucs, de rapports de lab, de choses à régler, de problèmes et d'inquiétudes mais après 15 minutes, tout ce qu'il reste, c'est moi et mes jambes.
Bref, ça m'a fait du bien de retrouver la coureuse en moi, la vraie moi au fond.
Sur ces paroles un brin métaphysiques, je vous mets au défi de l'essayer...allez, juste un p'tit 15 minutes...comme on dit à Old Orchard :«Un coup saucé, est bonne!».

À ne pas lire si vous êtes déjà déprimés!

Voici ce que j'avais l'air durant mon examen de physique. Ou c'est du moins ce que je vais faire avec quand on me le redonnera tout gribouillé de rouge.

Bon.

Ça va mal les amis.
Disons que...j'ai eu une très mauvaise semaine. Le genre de semaine où ton amoureux passe proche de mourir ou de devenir paraplégique, le genre de semaine où tu frencherais le gars qui a inventé les coussins gonflables, le genre de semaine où tu dois t'habituer à ne plus avoir d'auto.
Bon là il faudrait que je vous explique la situation sans avoir l'air d'une psychopathe ou d'une désespérée. Ce ne sera pas facile.
Pour faire ça court, j'appelle mon chum lundi soir à 8h pour lui dire que je m'ennuie et que j'ai besoin de divertissement car y'en a marre de faire un rapport de lab. Quand il décroche, il me dit qu'il vient tout juste de faire un accident et qu'il vient de sortir du fossé dans lequel il s'est enfoncé avec l'auto. PANIQUE. Il est correct finalement et son ami, le chum de la Reine du Sarcasme, aussi. S'ensuit ensuite quelques aventures de towing et d'hôpital pour se faire dire que les deux gars sont bien correct mais que l'auto, elle, est une perte totale. Il y a (avait..) deux coussins gonflables dans la superbe Saturn. Pour en réparer un, j'ai entendu dire que ça coûte 3000$. L'auto en valait 5000$. La roue droite est sous l'auto. Tout ce qui peut couler dans l'auto, coule. L'impact a été tellement fort que ce qu'il y avait dans le coffre est sorti par les bancs d'en arrière. Mais, j'ai encore un Chéri d'Amour et la Reine du Sarcasme aussi!
J'ai eu peur, j'ai paniqué, j'ai pleuré, ça n'a pas été une belle semaine! Mais bon je vous en fait part quant même car je sais que vous deviez vous inquiéter!
Je vous reviens avec un truc agréable dans quelques jours! D'ici là, je vais continuer de manger mes émotions...les chips au ketchup, c'est si réconfortant!

Joyeux Halloween!

Non mais ce ne sont pas les plus belles et les plus effrayantes citrouilles que vous n'ayez jamais vu ça? C'est un vrai carnage! Ça c'est de l'art mes amis! Plusieurs heures de sculpture du potiron! Je vous conseille de venir les voir live ce soir sur mon perron avec les lumières et tout, ce sera MALADE! En plus, je vais vous donner du chocolat et des chips! Si vous voulez voir d'autres belles citrouilles, allez jeter un coup d'oeil ici.

Et le numéro gagnant ce soir est...

Hier, le rhume et moi on finit de travailler et on se rend à la maison grâce au fabuleux lift offert par nul autre que Chéri d'Amour. Tout le long du trajet, Chéri d'Amour m'écoute patiemment me plaindre d'à quel point la peau de mon nez est sèche et il me laisse énumérer la liste des choses que j'échangerais contre deux narines fonctionnelles. Nous arrivons à la maison, je sors de la voiture et soudain, il me retient pour me faire une requête importante :

-Eye, tu veux-tu embarquer dans notre groupe de loterie?

Mais qu'entends-je? Un spasme de dégoût me traversa immédiatement le corps (ou du moins ce qui en restait qui n'était pas déjà attaqué par le rhume). Un groupe de loterie?? Dans mon livre à moi, ça prend plus de 55 ans pour s'inscrire à ça. J'eus la vision peu érotisante de mon chum, tout fraîchement entré dans la vingtaine, avec une veste de laine et une casquette des Expos en train de gratter des poules aux oeufs d'or à la tabagie du coin avec ses valeureux chum de gars.

- Ark, c'est quoi cette bonne idée-là encore?
- Ben oui, avec les gars on a décidé de se partir un groupe de loterie. Come on, embarque donc comme ça on serait 10. Ça te coûterait juste 8$!
- Je ne suis pas encore aussi paumée que vous!

C'est alors qu'il me sortit l'argument massue :

- Enweye, la blonde de ***(ami dont je tairai le nom mais qui a le chat le plus sale de la terre) elle embarque elle!

Wo. Wo. Wo. On se calme. Il y a une nuance capitale à apporter ici : ça fait 1 AN ET DES POUSSIÈRES que le Gars-avec-le-chat-pas-propre et sa blonde sont ensemble! Nous, ça fait 5 ANS! Mes bassesses de comportement liées à la passion amoureuse, je les ai déjà toutes faites! Ne va pas croire qu'elle fait ça parce qu'elle vous trouve fins, rafinés et dotés d'une intelligence subtile, elle fait ça pour faire plaisir au Gars-avec-le-chat-pas-propre et pour se faire aimer de ses amis de gars. Je ne vais quant même pas révéler des choses odieuses sur mon passé pour prouver ce que j'avance mais vous pouvez me croire sur parole. Disons que la liste est assez longue et que je ne ressens pas la besoin d'y ajouter «ait participé à un groupe de loterie à 19 ans avec lui et ses chum».
À la place, je vais investir ce 8$ mensuel dans son cadeau de Noël...parce que Noël:

C'EST DANS DEUX MOIS!!!!

Parlons morve

Je suis malade. Je suis horriblement, tristement et douloureusement malade. J'ai un rhume de titan, je tousse, je morve, je mouche, je tousse encore et j'ai mal à la peau des jambes. Et oui, moi, je ne suis jamais capable de juste avoir un rhume, il faut aussi que j'endure tout plein de symptômes bizarres comme le fait que l'épiderme du bas de mon corps est si douloureux que j'ai dû quitter le travail plus tôt. Ben oui, ça arrive à tout le monde ça!

Et vous savez le plus beau là-dedans? J'étais supposée courir mon premier 10 km à vie en fin de semaine. Ça fait 10 semaines que je m'entraîne pour ça. Vous pouvez facilement imaginer l'état de mon moral en ce moment...Déjà que juste le fait d'être malade, ça me rend maussade et fatigante pendant une semaine, imaginez quand cette maladie m'empêche de finalement réaliser mon BUT! Si je n'avais pas de vocabulaire, je dirais que je suis déconcrissée.

Mais trêve de pensées noires, ce n'est qu'un rhume, je vais m'en remettre et en plus je crois que j'avais besoin d'une petite pause, j'étais au bout du rouleau. Si vous voulez m'aider à me sentir mieux, venez me conter des blagues, je suis bon public et ça va me faire du bien. Tous les dons monétaires sont aussi acceptés.

Sur ce, Dimetapp, Advil rhume et sinus et moi, on s'en va écouter Canal Vie. J'espère que la boss des noces passe ce soir.

Je joue à l'intellectuelle frustrée

Aujourd'hui, je pète plus haut que le trou et je me décide, comme ça, à vous relater une incongruité majeure de ma paisible journée.
Comme dans tout bon Cégep, nous avons un petit groupe de personnes qui représente Amnistie internationale et qui organisent diverses activités afin de nous sensibilier, nous, les Occidentaux adolescents capitalistes et surconsommateurs, à la réalité horrible à laquelle sont confrontés des jeunes de notre âge à travers le monde. Bon, je sais, c'est très bien tout ça. Mais comme je vous l'ai dit, je suis aujourd'hui une intellectuelle frustrée.
Une campagne avait lieu dans le mail aujourd'hui afin d'expliquer qu'il y avait des enfants qui se faisaient exploiter à travailler dans des mines à travers le monde. C'est une noble cause, il va sans dire, mais c'est surtout le moyen d'exposer la situation qui m'a titillée. En effet, ils ont décidé de passer dans le mail le film «Un dimanche à Kigali». Pourquoi?? Ce film, et le livre, relatent les événements du génocide rwandais. Avez-vous vu le mot«mine» dans la dernière phrase vous? Non mais, est-ce qu'ils avaient besoin d'un film avec des Noirs qui souffrent, peu importe la raison de leur souffrance? Est-ce que je suis vraiment passée à côté d'un truc majeur dans le livre?
Vous savez le pire dans tout ça? Ça m'a vraiment insultée! J'ai fait un super travail sur le livre à la session dernière, j'ai adoré ce livre, il m'a ouvert les yeux sur un drame que je ne connaissais pas et voilà qu'on m'apprend, qu'au fond, ce film sert à dénoncer l'exploitation des enfants dans les mines! Non mais, insultez donc mon intelligence tant qu'à y être!
Sur ce, je m'en vais dépomper, j'ai la laitue qui défrise.

Beurk, beurk, beurk

J'ai mal aux jambes! Et je cours 10 km dans 10 jours! Mes mollets sont finis, ils sont deux fois plus gros que d'habitude et ils sont durs comme de la roche. Cette nuit je me suis réveillée en sursaut car j'avais une crampe! Je crois que j'ai trop tout donné au 5 km et mes jambes refusent de me le pardonner. Ce matin, j'ai fait une course à chier, disons-le, 40 minutes de souffrance totale ponctuée d'envies de me faire amputer. Quand j'ai finalement eu terminé, j'ai arrêté totalement (ce que je ne fais jamais) et je me suis appuyée sur mes genoux récupérer (ce que j'ai toujours eu beaucoup trop d'orgueil pour faire). J'espérais qu'au moins un oeuf géant serait venu me pousser jusqu'en haut de la côte comme dans la pub! Mais en revenant de cette course du démon, j'ai trouvé ce site tellement hilarant que les endorphines ont réussi à calmer la douleur. Sérieusement, allez-voir ça, c'est ce que j'ai vu de plus drôle depuis le panda qui éternue sur youtube (oui, moi je le trouve drôle ce panda).
Pour le reste, je crois que je ne vais pas courir pendant deux jours, m'étirer cinq fois l'heure et manger des protéines!

Québec-Montréal : version Frisée

Je reviens tout juste de Montréal où je suis allée visiter une amie nouvellement déménagée pour cause d'études et j'ai bien aimé mon périple. En 30 minutes, je crois que j'ai fait et vu 100 choses que je n'avais jamais faites ou vues dans ma vie. Tout d'abord, il a fallu nous stationner dans la rue où mon amie habite. Il était 11h23 et le panneau disait «interdit de stationner le jeudi entre 10:30 et 11:30». Bon, on est jeudi, il est 11h23, au pire, ya pas un cave qui va venir nous mettre un ticket. Nenon, ce sont plutôt les résidents des alentours qui sont sortis pour nous signifier qu'il fallait absolument déplacer la voiture. En effet, 3 personnes du 3ème âge, disons-le, sont sorties dehors et ont commencé à nous crier dessus en agitant un balai. Ils étaient 3! Et ils avaient des balais! Non mais qu'est-ce qui se passe de si grave dans la rue St-Dominique le jeudi de 10h30 à 11h30 pour que des gens me menacent avec un balai? Nous n'avons donc pas eu d'autre choix que de faire le tour de la rue une autre fois pour faire passer les 7 minutes. Ensuite, puisque je suis une paumée qui n'a jamais voyagé et qui n'a jamais mis les pieds dans une grande ville à part New York pour un voyage de 3 jours, J'AI PRIS LE MÉTRO!!! Ce que c'est excitant le métro! Ça va vite et il y a du vent et il y a du bruit et le sol tremble quand le métro arrive et la tite-voix de madame dit «Prochaine station: De Castelnau». Je trouvais qu'elle disait tellement BIEN De Castelnau! Il y a tout de même un inconvénient c'est qu'il fait chaud!! J'ai toujours cru que la chaleur montait, pas qu'elle descendait dans les méandres du béton pour envelopper une masse compacte d'une chaleur extrême! Ça doit être terrible l'hiver quand on a un gros manteau! Et ce qui est encore pire, c'est quand il n'y a pas d'escaliers roulants et qu'il faut monter des escaliers en arrivant à destination pour remonter à la surface : moi, la chaleur me mettait KO. Au début, je trouvais ça troublant parce que lorsqu'on est arrivés à la station, il n'y avait pas de commis pour nous vendre des tickets de métro et la barrière était ouverte alors j'ai pris le métro pour la première fois ILLÉGALLEMENT!! Ensuite, on arrive à l'U de M et j'ai emprunté un tapis roulant qui MONTAIT!!! INCROYABLE!!! Mais ça fait tellement mal dans les mollets de se tenir là-dessus! Tous mes muscles étaient bien étirés en arrivant en haut.

Ensuite, direction : quartier chinois! Parce que moi, je l'aime Hello Kitty ok! Je me suis achetée des baguettes Hello Kitty! J'ai tellement hâte d'aller manger des sushis! (C'est officiel : je suis une vraie fille insipide.)

Après, on a marché, marché, marché, marché sur Ste-Catherine. J'ai vu «les choses de Montréal qui sont comme des légendes pour les inhabitants de Montréal» : les Foufounes électriques, les 236 745 sex-shop, danseuses et autres, le quartier gai, le complexe Desjardins, l'UQAM. Une autre chose intéressante que j'ai remarqué aussi c'est que les piétons sont vites sur la switch. Quand la lumière devient orange du côté opposé, ils commencent déjà à traverser! Incroyable! Et aussi, quand on s'avance dans la rue, les autos arrêtent! À Québec, j'ai déjà vu une conductrice klaxonner et faire un fuck-you à une pauvre piétonne égarée!

Le soir, nous sommes allés sur St-Denis et j'ai mangé un giga désert chez Juliette et Chocolat puis, nous sommes allés un peu plus loin sur la rue pour fumer du shisha. Je me suis trouvé un nouveau rôle dans la société:



Je suis la fille sur qui on échappe la bière et le narguilé.



Et oui, un gentilhomme assis à la table d'à côté sur laquelle était posé le narguilé qu'il utilisait a fait un micro-faux mouvement et le narguilé s'est retrouvé sur la douce frisée, qui, trop abasourdie pour même comprendre ce qui lui arrivait, a essayé d'enlever du mieux qu'elle le pouvait les cendres et les tisons qui la recouvrait et a évité de faire son regard de la mort au gentilhomme qui était tout aussi abasourdi et peu fier de sa nouvelle manière d'attirer l'attention d'une fille. Je me ferai toujours rire.



Le lendemain, nous avons décidé que nous allions au MEC, qui est peu atteignable par métro. Le métro nous a amené jusqu'au boulevard Acadie et nos jambes nous ont supporté pendant 35 minutes le long d'un long boulevard bordé d'immeubles en décrépitude assez avancée par endroits. Je ne pensais jamais qu'on arriverait. Une chance qu'il y avait des barrières anti-suicide le long du viaduc que nous avons traversé. Au MEC, et bien, j'ai fait comme d'habitude, j'ai vidé mon compte bancaire mais bon passons...J'ai besoin de vêtements chauds pour aller courir bon!




Et finalement, je suis revenue dans mon beau Lévis, saine et sauve, avec encore toutes mes capacités pulmonaires et sans m'être fait gunné dans un règlement de compte de gang de rue. J'ai bien aimé Montréal mais je pense que j'aurais besoin d'une sérieuse période d'adaptation pour y vivre. C'est comme s'il fallait que ta bulle d'espace vital rapetisse : il y a du monde tout le temps, partout. À Lévis, les probabilités que deux personnes s'entrechoquent sur la rue sont à peu près aussi élevées que mes chances d'aller veiller sans me faire renverser un truc dessus...

Mon foie est très propre, merci

Hier, maman et moi, poussée par un élan d'écologisme, nous sommes rendues au magasin de produits naturels afin de trouver du «savon pur», produit qui nous permettrait de fabriquer nos propres produits ménagers et ainsi d'avoir une maison eco-friendly et propre. Le rêve de toute ménagère du 21e siècle.
Un magasin de produits naturels, c'est troublant. Il y a beaucoup de choses écologiques et naturelles qui permettent de réduire la quantité de choubadawi dans l'air, comme de l'huile à massage, de la crème anti-rides, du savon, all the kit. Mais il y a aussi d'autres produits. Des produits pour la santé. Des produits pour se nettoyer le foie, pour maigrir, pour le cholestérol, pour l'hypertension, pour les démangeaisons, pour les feux sauvages, pour avoir plus d'énergie ou une meilleure mémoire. Vous n'avez jamais essayé d'améliorer vos habitudes de vie avant de vous tourner vers des produits comme ça? Je connais quelqu'un qui fume, mange mal et ne fait pas d'exercice : mais, elle prend une tite-ampoule d'énergie pure pour se donner du pep! Et les trucs pour nettoyer son organisme, ça me dégoûte! Non mais, le jour où j'aurai envie de passer une fin de semaine priviligiée avec la cuvette, je m'arrangerai pour que ce jour tombe en même temps qu'une épidémie de diarrhée.
En plus, permettez-moi de mettre un bémol sur les compétences des conseillères en produits naturels. Une cliente demandait justement à une «conseillère» si elle pouvait prendre sans danger ce produit pour nettoyer le foie même si elle prend des médicaments pour le coeur. Et la conseillère de répondre :«Eh bien, ya pas d'iode et pas de ginkgo, ça devrait être correct.» ÇA DEVRAIT ÊTRE CORRECT. Eh bien, la «conseillère», qui a sûrement plusieurs cours de chimie dans son bagage scolaire pour être capable de donner une réponse aussi précise, a dit que vous pouviez vous gâter madame, allez-y fort! Et surtout, pas besoin d'en parler à votre médecin, les médecins se sont tous des pourris vendus à des compagnies pharmaceutiques qui veulent finir leurs consultations en vitesse pour aller jouer au golf et qui croient juste en la science, la vraie.
Je sais que tout le monde a une histoire de «je connais une grande tante du côté à ma mère qui prend de la glucosamine et ça a changé sa vie» mais tant qu'un produit naturel n'aura pas changé ma vie significativement, je vais continuer de chialer.

WONDER RUNNER!

C'EST MOI LA MEILLEUREEEUUU! C'EST MOI LA MEILLEUREEEUUUU!

Comme vous l'avez peut-être déjà deviné, j'ai fait une super course en fin de semaine! En effet, j'ai participé au prestigieux 5 km du festival de l'oie blanche de Montmagny! Pour les intéressés, Montmagny est une pittoresque ville, voire village, dans le presque Bas-St-Laurent qui est reconnue, tenez-vous bien, pour le nombre incroyable d'oies blanches qui s'y arrêtent lors de leur migration. C'est pour cette raison que les Montmagnois (Montmagniquins? Montmagnynots?) ont décidé d'en faire un festival avec des mascottes d'oie blanche, des oies blanches en bois devant tous les commerces, des spectacles de musique et autres activités familiales afin de souligner le passage dudit volatile. De plus, une course est organisée! Et, ne reculant devant rien, pas même ma peur de me mesurer à de «vrais» coureurs ou de me faire attaquer par une oie, j'ai participé au 5 km...que j'ai complété en 28:45! J'étais si fière de moi! Malgré tout ce que j'ai pu dire ici, j'aurais été très déçue de finir en plus de 30 minutes alors, j'ai tout donné. Et c'était génial. Je suis vraiment sortie de ma «comfort zone» (j'utilise des termes de course!) et j'ai été récompensée. C'est certain que si je me compare aux autres, ce temps ne vaut pas grand chose (un temps excellent pour une femme est en bas de 18 minutes pour un 5km) mais ce qui est beau avec la course, c'est que je n'ai justement pas besoin de le faire. J'ai amélioré mon temps par rapport à la dernière fois (32:01) donc, j'ai gagné. M.a.g.i.q.u.e.
Faire une course, c'est difficile et par moments, peu agréable. On se demande même pourquoi on est là. Pendant la course, j'avais de la difficulté à respirer, mes mollets brûlaient, mes muscles tiraient, je donnais tout ce que j'avais et au dernier kilomètre, je ne pensais qu'au moment où je traverserais la ligne d'arrivée mais dès que cette fameuse ligne est passée, on oublie tout. Toute la douleur, toute l'acide l'actique accumulée, tout ça s'efface totalement de la mémoire et tout ce qu'on veut, c'est faire une autre course.

Dans 4 dodos c'est...

LA SEMAINE DE LECTURE!!!!!


Non mais qu'est-ce qu'il y en a marre sérieusement! S'il faut que je fasse un autre rapport de lab ou une autre recristallisation ou que je calcule encore le champ électrique créé par une sphère conductrice dont le rayon est a en considérant une surface de Gauss dont le rayon est r plus grand que a d'ici la fin de la semaine, je ne vais pas survivre!
J'ai fait un examen de physique hier. C'est toujours une activité assez appréciée chez les étudiants de sciences nature, on en redemande. C'était PAS facile! C'est juste...désagréable, complexe et SI stressant! Et en plus, j'ai passé la nuit à repenser à ce sale examen parce qu'il y a un problème que je n'ai pas été capable de résoudre (ça, c'est vraiment quelque chose qui arrive dans tous les examens de physique) et vers 2 heures cette nuit, j'ai réalisé que j'ai écrit «anneaux» au lieu de «coquilles» dans un des problèmes. Bon c'est un peu dur d'expliquer pourquoi c'est grave et, croyez-moi, vous ne voulez pas vraiment le savoir, mais c'est très grave!!!
Mais, bientôt je serai en congé! Je pourrai m'adonner à des activités comme la recherche pour des travaux longs, le travail, la grasse matinée (9h!!! youhou!), prendre mes repas en plus de 10 minutes, le sirotage de boissons alcoolisées, le remplissage de Visa par des soupers au resto et peut-être même...la visite de Mourial!! Hé oui je vais dès ce soir commencer à dormir dans une tente hypoxyque qui raréfie l'oxygène pour que mon sang soit prêt lorsqu'il devra affronter la terrible atmosphère de Montréal. Et je vais aussi m'acheter un gun, on dit que ça joue dur par là...(cette blague basée sur des préjugés que les inhabitants de Montréal aiment proliférer vous est offerte gratuitement par mon humour douteux mais charmant).
Jusque-là, souhaitez-moi bonne chance car il me reste un examen, un exposé oral (avec l'appétissant moniteur d'allemand) et je dois aussi finir un es%&&* de cal"/%/?% de sacra)&*?%* de rapport de laboratoire de physique.

Parlons humiliation...euh...initiation

Haha! J'ai été un bourreau! (une bourette? une boureuse? qu'importe...)

En effet, la semaine dernière, j'ai initié les 1ère année de mon programme! Ça veut dire : 11 personnes.

Ben oui, je sais, je vous l'avais déjà dit, je suis un peu minable sur les bords.

Mais c'était très le fun! Et ils s'étaient fait des beaux costumes! Et ils étaient SI willing! Durant la journée, ils devaient vendre des pretzels (tsé les chips là?) et ils en ont tellement vendus! Ils ont amassé 120$! Crime bine, il a même fallu que j'aille racheter des pretzels! Sur l'heure du dîner on leur a fait faire le classique «on-vous-attache-ensemble-et-on-vous-fait-chanter-des-tounes-et-danser-comme-des-caves-dans-la-cafétéria-devant-tout-le-monde». Pas original mais efficace! Je sais, c'est plus ou moins chien mais je ne suis pas capable d'être méchante! Et je ne voulais pas qu'on leur fasse faire des trucs sexuels parce que je sais que si moi, on m'avait fait jouer à «Sexy Simon says» à mon initiation, je me serais liquéfiée sur place!
En soirée, on est allés au fabuleux bar La Boulathèque! Je pense qu'il faut que vous veniez à Lévis juste pour ça! C'est pittoresque! C'est la plus petite piste de danse du monde! Je vous jure, c'est aussi grand que ma chambre! Mais la bière est pas chère et, croyez-le ou non, dans l'agenda qu'ils nous donnent au Cégep, il y a des coupons rabais à découper qui donnent droit à une grosse bière gratuite le mercredi! Le paradis étudiantesque!
Mais, on n'est pas allés la juste pour s'amuser, il fallait aussi les initier! On a donc fait un p'tit warm-up en leur faisant boire un verre de jus de légumes avec un tampon. Ça peut sembler innocent mais je vous jure, c'est dégueu juste à regarder! Mais, on leur a quant même payé des vrais shooters après...avec l'argent qu'ils avaient amassé avec les pretzels!
Ensuite, on leur a fait jouer au wet tattoo, jeu que j'ai moi-même inventé et qui consiste à mettre le plus de tattoos temporaire sur une personne en utilisant sa langue! Plein de plaisir et de découverte de l'autre! Mais, puisque plusieurs initiés nous avaient lâchés au cours de la soirée, il n'en restait plus beaucoup alors les initiateurs (dont moi) ont décidé de participer. J'ai donc eu plein de beaux tattoos sur les bras (ben non pas sur les fesses, on est pas à l'université, on sait encore vivre au Cégep...;)....mais...il y a eu une genre de réaction chimique entre la bave et les tattoos temporaires de Dollorama...UNE SEMAINE après l'initiation, je les avais encore sur les bras!! Un beau gros aigle! Et il ne VOULAIT PAS partir! Même avec de l'alcool! J'ai frotté tellement fort pour l'enlever que j'ai saigné et là j'ai une galle à la place d'avoir un aigle!
Alors c'était ça l'initiation que moi et mes amis ont fait! C'était zéro chien! Et pas tant humiliant! On va dire que c'est parce que mon âme est trop pure...Mais c'était quant même très drôle!

C'est la mort de la vie!

Quelqu'un a mis ma switch à off. On a accroché le gros piton qui me permet d'être willing dans la vie. En plus, ce piton là est situé dans un endroit dans mon dos que je suis totalement incapable d'atteindre : c'est la mort de la vie!

Les mauvaises langues (c.a.d les gars) diront que c'est les hormones. Bon, il y a peut-être un fond de vérité mais je ne l'avouerai jamais.

Pourtant, la saison 3 de Grey's anatomy est sortie la semaine passée et j'ai déjà 12 épisodes d'écoutés...mais ça n'a pas réussi à me remonter le moral autant que je l'aurais espéré. En plus, je suis juste normalement en retard dans mes devoirs! Et pourtant, je me sens toute...toute...comme schnue...

Je n'ai pas écrit sur mon blogue depuis plus d'une semaine et j'ai des trucs bien amusants à raconter genre l'initiation! Je vous le dis, c'est la mort de la vie.

Alors si vous passez dans le coin, s'il-vous-plaît, pesez sur le gros piton dans mon dos. Je n'ai vraiment pas envie de devenir emo ;)

Travaux de reconstruction

Soyons francs.

Ce blogue est laid.

Enfin, pas tout à fait laid, c'est juste qu'à part la couleur verte à la grandeur, il n'y a pas grand chose là-dedans qui représente mon moi profond. Quand je suis arrivée sur Blogger, j'ai tout simplement choisi une interface toute faite...parce que, sincèrement, je ne savais même pas qu'on pouvait faire d'autre chose. C'est en voyant les autres blogues, avec des images qu'ils ont fait eux-mêmes, que j'ai compris...

Alors je demande votre aide! Avez-vous un site, un truc, un cours par correspondance à me recommander pour faire de ce blogue une vraie petite oeuvre d'art? Pitié!

Apprenons à me connaître

Je viens de passer une semaine essouflante (la rentrée, ça donne mal au foie et au porte-monnaie) qui m'a tout de même permis de dégager une caractéristique importante de ma personne :


Je suis la fille sur qui on renverse la bière.


Eh oui, ce n'est pas une petite constatation de rien du tout que j'ai fait durant cette semaine, j'ai plutôt découvert mon rôle dans la société. Je suis la fille qui, dans une sitation sociale, se doit de recevoir sur elle une énorme quantité de liquide alcoolisé, qui, au contact de ses vêtements, devient ultra nauséabond et entraîne le reste de sa personne dans cet état de puanteur. Un délice.

Tout a commencé lorsque j'ai rencontré pour la première fois les amis de mon chum avec qui il étudiait. On les a attendus 20 minutes, on a discutés 15 minutes puis vlan! Une pleine pinte de bonne bière allemande bien brune et bien odorante s'est répandue intégralement sur mon jeans fétiche en accrochant au passage un t-shirt blanc, blanc qui implique facile à tacher. Et vous avez compris qu'en 15 minutes, cette bière avait été à peine entamée alors quand je dis intégralement, je veux dire intégralement.

Et à l'Halloween, devinez qui c'était la Wonder Wowan détrempée et qui puait la «robine»? Moi, of course.

Et jeudi passé, c'était qui l'hystérique dans la salle de bains du bar qui hurlait qu'elle avait une malédiction après s'être fait renversé un demi-pichet sur son nouveau jeans fétiche ET son nouveau t-shirt blanc? Moi, again. Je suis comme un genre de concours de wet t-shirt ambulant!

Je ne porterai plus jamais de blanc dans un bar.
Je ne porterai plus jamais de blanc dans un bar.
Je ne porterai plus jamais de blanc dans un bar.
Je ne porterai plus jamais de blanc dans un bar.
Je ne porterai plus jamais de blanc dans un bar.
Je ne porterai plus jamais de blanc dans un bar.
Je ne porterai plus jamais de blanc dans un bar.
Je ne porterai plus jamais de blanc dans un bar.
Je ne porterai plus jamais de blanc dans un bar.
Je ne porterai plus jamais de blanc dans un bar.

Y a-t-il un champignologue dans la salle??

Mais qu'est-ce que c'est que ça, vous entends-je me dire? Et bien, c'est justement ce que je vous demande! C'est un champignon qui pousse dans les fleurs chez moi, mais il est très troublant! Premièrement par sa couleur qui est d'un jaune assez sauvage et aussi par le fait qu'il n'était pas aussi gros que ça quand je suis allée me coucher hier soir! Il a beaucoup grossi pendant 8 heures! Peut-être qu'on devrait tout simplement l'arracher, afin de prévenir une invasion future, mais d'un autre côté, on veut savoir quelle grosseur il peut atteindre...C'est un genre de nouvel ami de la famille! Si je vois des Schtroumpfs passer, je vous avertis immédiatement!

Back to school...again

C'est officiel, mercredi j'ai à nouveau traîné mes pieds jusqu'au Cégep. D.i.f.f.i.c.i.l.e.
C'est la troisième année que je vais au Cégep. Les deux premières ont été drôles, tous mes amis étaient là mais plusieurs ont maintenant quitté pour l'université. Mais, je ne regrette toujours pas mon choix de programme, j'irai bien à l'université un jour, c'est simplement que j'en ai marre de ne pas étudier «vraiment» dans ce que je veux, si je peux dire. Je vise un métier dans le domaine de la santé alors disons que la physique électrique, ça ne me fait pas lever le poil sur les bras!
Mais, je l'avoue, je trouve ça difficile de voir mes amis partir à l'université. L'université, ça à l'air quant même un peu plus «hot» que mon p'tit Cégep de 3000 étudiants et j'ai vraiment hâte de vivre ça, ça a l'air beaucoup plus excitant. En plus, une de mes amies vient tout juste de quitter pour Montréal! Elle étudiera à l'Université de Montréal. Vous comprenez pourquoi ça me fait un p'tit pincement au coeur de rester ici à faire de la physique électrique dans mon p'tit Lévis. En passant, si vous voyez une fille avec les cheveux bruns et sûrement un bandeau, qui a l'air perdue dans le parc Jarry ou près du marché Jean-Talon (elle habite tout près!), dites-lui salut de ma part et reconduisez-la jusqu'au métro! ;)
Sinon, le Cégep est pas mal pareil, ça s'annonce quant même difficile comme session (est-ce qu'il est supposé y avoir des sessions faciles en sciences de la nature et langues, anyway?). Et en plus, il y a plein de...de jeunes là! Des tout p'tits! Ils sont même pas majeurs! Et ils ont l'air tout excités d'être là! Je sais, il y a 2 ans, je n'étais pas plus majeure et tout autant excitée mais on va dire que c'est mon statut de 3e année qui me monte à la tête...
Parlant de statut de 3e année, il faut initier les 1ère année!! Ça c'est un vrai avantage de rester au Cégep 3 ans! Vous avez des idées? Des anecdotes?

Déjà fini ??!

Sniff, sniff...Mes vacances avec Chéri d'Amour sont déjà terminées! En effet, nous n'avons eu droit qu'à 3 jours ensemble. Mais on en a profité au maximum en faisant...rien! Enfin, presque rien, c'est juste qu'aucun de nous deux ne trouvait la force ou l'énergie de préparer notre matériel de caming ou tout simplement de faire les bagages pour se réfugier à l'hôtel. Nous étions fatigués, surtout lui, et la température n'était pas vraiment de notre bord. Ce qui ne nous a pas empêché pas de passer du bon temps ensemble car, justement, on était enfin ensemble! C'était la première fois de tout l'été qu'on pouvait passer toute une journée ensemble! Vous savez, ce truc que tous les couples normaux font la fin de semaine?

Nous avons tout de même fait quelques activités anodines, tel que diminuer (un peu) le nombre d'items sur notre liste des films-qu'on-dit-toujours-qu'il-faudrait-voir-et-qu'on-regarde-jamais. En effet, on a choisi le thème espagnol et on a regardé «Volver» et «Le labyrinthe de Pan». C'était bon, j'ai beaucoup aimé les deux et j'ai trouvé le «Labyrinthe de Pan» beaucoup moins dur comme film que ce que l'on m'avait décrit. D'après ce que j'avais entendu dire, ça ressemblait à «La liste de Schindler» mais c'était pas du tout ça en fait!

Pour ce qui est du reste, on a fait un pique-nique! Je me suis aussi risquée au canot. Je voulais aimer ça, je voulais être bonne, je voulais qu'on aille une activité de couple à faire mais voilà, la vérité c'est que je suis à chier! J'ai donné 20 coups de pagaie et j'avais déjà l'épaule qui voulait quitter le reste de mon corps! En plus, le lac où nous étions est réputé dans la région pour contenir le plus grand nombre de sangsues jamais observées en Amérique du Nord! Et ce ne sont pas des p'tites sangsues de rien, ce sont de vraies sangsues de campagne, longues et larges de 2 pouces! Donc, sur le peu de temps qu'on a passé sur le lac, j'en ai passé la majorité à dire «Arrête! On va chavirer! Elles vont avoir fini de me manger avant que je touche le fond du lac!» Mais je crois bien que je vais retenter ma chance une journée où il fera plus beau et peut-être dans un autre lac. Et cette fois-ci je vais essayer de «pagayer avec mon corps» au lieu de me déchirer les ligaments de l'épaule....Pfff, ce qu'on ne ferait pas par amour...

Des nouvelles de mes pieds

Wow avez-vous vu mon titre!! Qu'on m'amène le Nobel de littérature s'il-vous-plaît! J'ai presque pas l'impression que ma vie est ennuyante!

Mais passons. Je dois tout de même vous raconter ce qui arrive à mes pieds non?

Comme vous le savez probablement déjà, j'ai expérimenté un sérieux bogue avec mes extrémités inférieures. En effet, 3 orteils rebelles ont décidé, un bon matin, de me faire la vie dure. Je suis allée voir le médecin, qui m'a quasi-suggéré de me faire amputer immédiatement - ;)- car sinon je connaîtrais une mort atroce causée par un ongle incarné.

Mais je suis retournée voir le médecin car je trouvais ma douleur trop bizarre pour que ce soit dû à un ongle incarné.

Et j'avais raison! (ça doit être à cause que j'écoute Grey's anatomy...) Le nouveau diagnostic est donc : rien! Rien de rien! Pas de champignon, pas d'ongle incarné, pas de fissure. Il m'a juste dit que je n'avais rien et que la douleur disparaîtrait durant la semaine. Et, au moment où j'écris ces lignes, je n'ai plus mal! Mes 3 orteils contestataires se sont réconciliés avec les 7 autres et ils vivent tous ensemble en harmonie dans...

MES NOUVEAUX SOULIERS DE COURSE!!!!

Je les aime tellement! Ils sont bleus, ils sont beaux, ils sentent bons, ils sont confortables, il y a du gel dedans, je nage dans le bonheur!

Qui a dit qu'on avait besoin d'amis?

Dans la catégorie : Pourquoi moi??

Je me suis réveillée ce matin. J’étais encore un peu endormie et je sentais une sensation bizarre dans mes orteils. Ben oui, mes orteils, cet endroit où on n’est pas supposés avoir des sensations! Je me lève. Ça fait toujours mal. Je vais voir ma mère et je lui dit que mes orteils me font souffrir!

Mais il y a ici une nuance à apporter. Question de rendre la chose un peu plus inquiétante, je n’ai pas mal à tous mes orteils. Non, je ne peux pas me contenter de faire les choses comme les autres. Pas question. C’est donc le gros orteil de mon pied droit et le petit orteil de mon pied gauche qui me font souffrir. Seulement ces deux orteils. Les autres sont en pleine forme. Je suis officiellement minable.

Toujours est-il que ces deux orteils me font souffrir assez sauvagement. Ma mère les observe et constate rapidement qu’ils sont très rouges et très enflés! Mais pourquoi? J’ai dormi dans la même position qu’à tous les soirs, dans le même lit avec le même pyjama. Ma mère avance l’hypothèse qu’une bibitte quelconque pourrait m’avoir piquée pendant la nuit. Oh oui, il y a sûrement une terrible tarentule du Zaïre qui s’est infiltrée dans le sous-sol et a propagé son venin maléfique dans deux orteils choisis soigneusement! Ou bien c’est une horde aguerrie de taons d’Amazonie qui se sont attaqués à mes pieds! Ça pourrait m’arriver!

Je décide donc de m’habiller quant même et d’essayer d’aller travailler. Mais je me rends vite compte que ce sera malheureusement impossible car ça fait très mal! Et en plus je marche comme un genre de cow-boy échauffé. Je décide donc de me rendre aux consultations sans rendez-vous de la clinique. J’arrive un peu avant 9 heures, heure où commence les consultations en me disant que je vais sûrement passer dans les premiers puisque j’arrive si tôt. E.R.R.E.U.R. La clinique ouvre ses porte à 8h et on peut venir s’inscrire à partir de cette heure. Il y a donc 10 personnes qui attendent en avant de moi. 10 PERSONNES! Si ça continue comme ça, je vais devoir retarder ma rentrée scolaire car je ne serai sûrement pas sortie d’ici avant le 22!

Alors me voilà dans la salle d’attente au moment où j’écris ces lignes. Tant qu’à avoir rien à faire et à avoir mal aux orteils, pourquoi ne pas vous raconter mes péripéties! J’en profite aussi pour écouter le CD d’Arcade Fire (Funeral) que, et non, je n’avais encore jamais écouté. C’est bon mais je ne tripe pas autant que tout le monde semble tripper. Pour reprendre mon expression préférée : «C’est bon, mais pas à en chier par terre.» Ok, c’est très gras comme expression mais prenez ça comme un genre de métaphore…de scatophile.
J’ai aussi lu le ELLE d’avril 2007. C’est impressionnant de trouver un magazine aussi récent dans une salle d’attente! Je vous le dis, on est full-equipped à Lévis!

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Attention! Il y a maintenant de nouveaux développement à la situation! En effet, la tarentule du Zaïre semble avoir déposé du venin à retardement dans mon petit orteil droit! J’ai maintenant 3 orteils affectés! Et il reste 7 personnes à passer avant moi! Je me sens que je me dirige vers ma fin à une vitesse folle!

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Diagnostic: J'ai un ongle incarné!!! Je ne veux pas avoir ça!! Et si j'ai mal dans le petit orteil c'est parce qu'il y a un champignon qui se déclare entre le 4e et le 5e orteil! Pourquoi? Pourquoi il a choisi ces orteils et en quoi ça a rapport avec l'ongle incarné sur le gros orteil? Mon gros orteil est très loin du petit!! Toujours est-il que je dois mettre de la crème dessus et avoir mal! Crime bine je ne peux plus aller courir et même que me rendre jusqu'à l'imprimante au bureau, c'est un beau défi!

Alors j'attends impatiemment vos mots de prompt rétablissement à Mélanie (le gros) et Marie-Pierre (le petit).

C'est un miracle!!

Il m'est arrivé deux choses incroyables!

Je vais commencer par la plus incroyable des deux.
Je suis allée aujourd'hui chez l'optométriste. Il faut d'abord savoir que ma vue est extrêmement faible, sans mes verres de contact, je ne vois strictement rien, mais alors là rien. Pour me voir dans le miroir, je dois m'approcher à 1 pouce. Depuis que je suis en 3e année, ma vue baisse à un rythme stable à toutes les années. Ma 3e année, ça nous met en 1996 à peu près. Donc ça fait 11 ANS que ma vue baisse.
Mais...pas cette année!!! Ma vue s'est stabilisée!! Je ne vais pas devenir aveugle! Ma vue ne va pas baisser à l'infini jusqu'à la désintégration complète de ma rétine! C'est vraiment un truc fabuleux pour moi! J'ai battu mes yeux! Mon optométriste devrait me donner mes prochaines lunettes à cause d'un exploit comme ça! Et mettre ma photo dans son bureau!

Maintenant, l'autre truc incroyable.
Je me suis stationnée. Oh oui mes amis j'ai fabuleusement bien parker mon char de feu. Mais alors là vraiment bien. J'étais dans les lignes et les roues étaient droites. Je suis restée sans voix en sortant de l'auto. J'ai pris une photo...mais elle ne marche pas...c'était trop éblouissant pour l'objectif probablement...

Si c'est pas des bonnes nouvelles ça! Je vous vois, tout contents dans votre salon, à sourire béatiquement devant mes frasques héroïques. Allez, ça me fait plaisir! Vous me paierez une bière à moment donné en échange...

Je suis si désespérée!

Voici les faits:

1- Prenez deux filles très willing, qui aiment leurs amis et qui ne s'en font pas trop.
2- Ajoutez une envie folle de faire du camping sur le bord d'un lac, avec tous les copains ainsi que leur meilleur ami commun, le vin rouge.
3- Saupoudrez un éclair de génie: «Hé, je sais, on va au Lac de l'Est! Ils ont des campings de groupe et un lac!»
4- Attendez une semaine.
5- Essayez d'avoir une réservation pour une week-end très prochain.
6- Faites-vous revirer de bord en vous faisant proposer un terrain vague gros comme ma cour avec 65 tentes de piquées dessus.
7- Paniquez.
8- Paniquez encore.
9- Essayez par tous vos moyens de trouver un camping à la dernière minute: sur Internet, dans votre cercle d'amis.
10- Retrouvez-vous toujours devant les mêmes obstacles: les campings de groupe sont pris, il n'y a pas de lac ou c'est un camping de calme et de repos. (En passant, on vit officiellement dans une société de vieux: pas moyen de trouver un endroit où on peut lâcher son fou un peu.)
11- Commencez à beaucoup désespérer et lancez un message sur votre blogue dans l'espoir que quelqu'un connaît un camping à maximum 3 heures de Québec, si possible avec un lac et surtout où il n'y a pas de couvre-feu!

Les dés sont lancés! S'il-vous-plaît, si vous connaissez un quelconque endroit où s'est encore permis d'être jeune (et con...) en plein air, faites-moi signe! Je vous revaudrai ça, vous verrez...Ma mère va vous confectionner quelque chose...

Je veux pas y aller!!!

Bon ça y est, le moment fatidique est revenu. Je dois retourner chez le dentiste me faire enlever ce qui me reste de sagesse.

Il me reste une sale dent de sagesse à aller me faire arracher! Une seule! La dernière! Mais je veux pas y aller bon!! La dernière fois, j'ai eu mal pendant 2 semaines. 2 semaines à prendre des calmants pour les chevaux à toutes les 4 heures, 2 semaines à me faire regarder comme un monstre, deux semaines sans pouvoir manger de chips, deux semaines sans vie sociale (vous avez déjà essayé de parler, ou juste d'être, dans un endroit public avec ce qui ressemble à une énorme chique de tabac que vous auriez dissimulé dans votre joue gauche?) bref, deux semaines que je ne veux pas revivre!!
Tout le monde a une horrible histoire de dent de sagesse à raconter. Il y a vraiment peu de gens de mon âge qui peuvent se vanter de ne pas avoir besoin de se les faire arracher. Et si c'est votre cas, par un pur hasard, FARMEZ VOTRE GUEULE. On appelle ça de l'empathie. Quand un de vos amis revient de chez le dentiste, ce n'est pas nécessaire qu'il sache que vous, vous n'allez pas endurer ce qu'il endure. À moins que vraiment, vous auriez une envie soudaine de vous faire revirer dans vos shorts...si ce n'est pas pire.
Il y a aussi un très, mais alors là très, petit nombre de personnes qui réussissent à passer à travers cette expérience sans douleur et avec élégance. Du genre, ils n'ont pas eu d'ulcère, pas eu de nourriture coincée dans le trou béat laissé par la dent, pas de joue qui prend une dimension incroyable, pas de bleus sur les joues, pas de saignements comme ça, pour rien et pas besoin d'être sous forte médication anti-douleur. Quoi qu'il y a certains avantages à la médication....Mais la majorité des gens que je connais sont passés par tous ces symptômes post-opératoires. Et on aime en parler. Se faire arracher les dents de sagesse, c'est un rituel quasi-initiatique. On ne peut pas dire qu'on devient un adulte après ça mais disons qu'on devient des gens plus préparés à affronter un accouchement ou toute autre épreuve de la vie. Si un jour je suis dans la grosse misère, je vais toujours me rappeler le jour où un homme a aggripé avec des pinces une de mes dents qui avait poussé toute croche, après avoir préalablement scié ma gencive, et l'a secoué dans tous les sens, entraînant ma tête dans sons mouvement. Oh Lord.

Mais je dois maintenant essayer de trouver un peu de courage pour appeler mon dentiste et me faire arracher cette sale dent avant que l'école ne recommence. Pas parce que j'ai peur qu'on me voit avec la joue enflée c'est simplement que la dernière fois, j'ai été inefficace pendant deux semaines (et si c'était la médication?). Alors dès que c'est fait, si ça enfle et tout, je vous jure que je vous mets des photos. Vaut mieux en rire qu'en pleurer et ce n'est pas 4 ou 5 Advil de plus qui vont me tuer!

Oui, on peut être trop habile de ses mains

Ma mère est une femme que j'admire. Elle sait tout faire: elle cuisine, tricote, coud, jardine et exécute toutes les autres activités manuelles qui m'échappent car mon degré de coordination des mouvements se rapproche de celui d'un enfant de maternelle. Mais aujourd'hui, ma mère a eu un genre de bogue. Maman est en vacances, alors elle a du temps. De plus, maman a aussi un grave problème à garder ses souliers au sec lorsqu'elle se rend au travail à vélo et qu'il pleut. Alors maman s'est dit:« Je vais me confectionner des cache-souliers!! Comme ça, la pluie n'atteindra pas mes espadrilles!»

Excellente initiative, j'en conviens. De plus, elle les a confectionnés elle-même, sans patron, avec une machine à coudre qui en a vu d'autres. Elle a réfléchi, a pris des mesures, a coupé le tissu. Après tout, ma mère est très manuelle, elle sait tout faire comme je l'ai déjà dit. Mais...

C'est laid. Voilà, c'est pas beau, c'est atroce, quand elle a vu la photo elle a ri. Elle s'est moqué de sa propre création! Savoir-faire ne rime pas, mais alors là pas du tout, avec esthétisme.

C'est pour des raisons comme ça que je ne veux pas apprendre à coudre aussi bien qu'elle : ça m'empêche d'être trop créative.

En passant, si vous êtes intéressés (ou si vous êtes assez game...) à obtenir votre propre paire de luxueux cache-souliers pour le vélo, faites-moi-le savoir! Le ridicule ne tue pas et c'est si pratique à vélo! Elle peut même broder vos initiales sur le côté...

Ornithologue nocturne

Comme je l'ai sûrement déjà mentionné, Chéri d'Amour travaille tard le soir. Bon, il arrive à la maison vers minuit mais lorsqu'on est aussi «matante» qu'on est frisée, minuit, c'est très tard. Et bien sûr, lorsqu'il arrive je suis endormie assez profondément. Toujours est-il que l'autre nuit, Chéri d'Amour est arrivé, m'a réveillée et m'a traînée toute endormie jusqu'à la cuisine pour me montrer sa nouvelle trouvaille. Nous étions dans la cuisine, il faisait très noir et le chien de ma tante que nous gardions jappait et grognait. Alors vous comprendrez que j'étais un peu perturbée. Dans la salle à manger, il y avait sur la plancher une masse noire qu'on aurait pu comparer à un énorme chien, genre danois, qui aurait été assis dans la cuisine.

-Fausse-Artiste, avec une voix bizarre de fille endormie: C'est quoi ça? Enlève le chien, enlève le chien! Le chien! Enlève-le!

-Chéri d'Amour, toujours aussi content de me montrer ce qu'il avait trouvé : Ben non, aie pas peur, c'est un pic-bois!

Vous avez bien lu. Un pic-bois! Un énorme, un gigantesque, un titanesque pic-bois de 4 pieds en fibre de verre! Un PIC-BOIS!!!!!!

Et maintenant, je dois vous raconter comment ce pic-bois géant s'est ramassé chez moi au beau milieu de la nuit parce que sinon, vous allez trouver qu'on est tous des «étranges» sur la rive-sud.

Mon chum avait terminé de travailler et il était sur la terrasse du restaurant avec un des serveurs quand soudain, ils voient deux filles qui montaient péniblement les marches en transportant avec elles ledit pic-bois, qu'elles avaient probablement volé on ne sait trop où. Le serveur leur a donc crié «Libérez cet oiseau!» et, prises de peur, elles ont laissé le volatile au beau milieu des escaliers et se sont sauvées en courant. Chéri d'Amour, qui est reconnu pour sa collection de trucs hétéroclites ramassés au hasard des rues, a vu là une occasion en or de posséder, justement, l'objet le plus hétéroclite. Il l'a donc pris sous son bras, en fait il a essayé car cet oiseau est énorme, il l'a «assis» sur le siège du passager et l'a ramené jusque dans ma cuisine.

Non mais c'est pas tous les jours qu'on a un pic-bois de 4 pieds juste pour soi alors on en a profité pour prendre quelques photos! Le pire dans tout ça c'est que j'adore le pic-bois! Il est unique! Personne d'autre n'a un pic-bois! Mais il va bien falloir le redonner un jour....Nous sommes certains qu'il provient de la façade d'une boutique ou d'un restaurant dans le quartier Petit Champlain à Québec mais on ne sait pas où exactement! Alors si vous savez où va ce pic-bois, faites-moi signe! Mais je vais le redonner directement au marchand à qui il appartient: pas question que je le donne à un intermédiaire, je sais que vous le voulez vous aussi le pic-bois!

5 kilos de gagnés!

J'ai fait ma première course! Un gros 5 kilomètres! Watatatow!

J'ai vraiment adoré l'expérience, je me sentais comme une vraie et en plus je n'ai pas fini dernière! Et même pas avant-dernière! En fait, il m'a fallu 32 minutes et 1 seconde (!) et j'ai terminé dans les 10 derniers. C'est mieux que rien non!

Il y a un «malade» si je peux me permettre l'expression qui l'a couru en 16 MINUTES!!! Et il était déçu! Hého! Tu l'as fait deux fois plus vite que moi ducon! Sérieusement, on présentait cette course comme un événement que les organisateurs voulaient «familial». Et bien pour être familial, ce l'était car il y avait des crinqués qui ont couru en poussant leur poussette de bébé...avec bébé dedans! Et ils ont fini avant moi! Il y avait des gens très sérieux qui se sont jurés que plus jamais ils ne courraient le soir car ça amoindrissait leur performance et un autre l'a couru en 19:45 et il a qualifié ce temps de «l'enfer, c'est l'enfer!». Je peux comprendre qu'on peut aimer pousser ses limites mais personnellement, je ne suis pas prête à me mettre de la pression de performance dans mes loisirs. J'en mets déjà à beaucoup d'autres endroits!

Mais, j'ai tout de même vraiment aimé faire cette course. Tout s'est bien passé, je n'ai pas eu de douleur atroce aux jambes, pas d'envie de pipi pressante mais je n'ai pas réussi à boire l'eau dans le petit verre que me tendait une bénévole. J'ai essayé de prendre une gorgée mais je n'ai réussi qu'à introduire 3 gouttes dans ma bouche et le reste s'est déversé sur mes vêtements et mes lunettes fumées...J'ai besoin d'un cours de course en buvant de l'eau...

Mais ça ne m'empêche pas d'être extrêmement fière de moi. Il y a 6 mois, je pouvais courir 15 minutes sur le tapis roulant à environ 7 km/h. Et je détestais ça! Et maintenant je suis une coureuse! Je lève mon Powerade à ma santé!

Il est grand le mystère de la foi

Toute une expédition du dimanche cette semaine! (oups, on est mercredi!) En effet, j'ai pu visiter pour la première fois de ma vie la basilique de Ste-Anne-de-Beaupré! C'était...euh...bizarre. Rien de moins. Il faut dire que je ne suis pas du tout une fille d'église. Chez moi, on n'est pas pratiquants et on est semi-croyants (pas croyant dans mon cas) alors on ne va jamais à l'église ce qui fait que je ne suis vraiment pas habituée aux trucs d'église comme savoir quoi dire et quoi faire au bon moment durant la messe (je ne connais pas le Notre Père au complet!). Aussi, il m'arrive rarement de voir des gens «en contemplation» si on peut dire ça. Toujours est-il que, c'est une jolie basilique, il y a des statues, des trucs en or mais bon, mes amis reviennent d'Espagne et voici la cathédrale qu'ils y ont vu:

Héhé on change de catégorie!

Vu que je vous aime, je vais tout de même vous faire mon top 10 des trucs perturbants et autres constatations de la journée:

1- 4 $ pour un lampion, c'est cher!

2- Connaissez-vous la «Scala Santa»? L'escalier qu'il faut monter à genoux en faisant une prière à chaque marche? Et bien, j'ai vu quelqu'un qui trichait! Elle a monté les escaliers à la vitesse de la lumière! Ou bien elle priait vraiment vite...Pff, tricher devant Dieu...il y en a qui n'ont pas d'allure...

3- Le magasin de la basilique est énorme!! On dirait un demi Wal-Mart! Ok, peut-être un quart de Wal-Mart...

4- Les bénédictions de masse d'objets de piété, c'est pour de vrai! Il y a une petite bâtisse attenante au magasin où on peut faire bénir, assez en vitesse(!), ses médailles, macarons, calendriers, représentations et autres objets.

Ça c'était MÉGA troublant! Même les plus croyants n'ont pas le temps de ressentir l'esprit de Dieu!

5- Dans le magasin, on pouvait acheter différentes plaques de bois avec des messages écrits dessus comme «God bless our family». Mais un message m'a frappée un peu plus que les autres :«God bless this motor home». Rafraîchissez-moi la mémoire: c'est dans l'évangile de Jean, Matthieu, Marc ou Luc que Jésus a abordé le sujet des Wennebago?

6- Les gens qui prient ont l'air si malheureux...comme si tout allait tellement mal dans leur vie, qui ne leur restait plus qu'à s'en remettre à Dieu.

7-Les seules personnes que j'ai vues faire le signe de la croix avec l'eau bénite en entrant dans la basilique, que j'ai vu vraiment se recueillir, que j'ai vus monter la Scala Santa, ce sont les touristes (les vrais, ceux qui viennent d'un autre pays). Bizarre non? Ou bien c'est qu'il y avait juste beaucoup de touristes...

8- On peut recueillir l'eau de la source de la bonne Sainte-Anne...mais il faut d'abord se procurer un contenant de 50 ml qui coûte 2,29$!

9- J'ai appris que St-Jude est le saint des causes perdues! Les causes perdues! Pourquoi on prie alors si c'est perdu! Il y avait de nombreuses autres médailles disponibles: contre la vermine, contre l'empoisonnement, pour retrouver les objets égarés. Toutes des préoccupations du 21e siècle quoi...Il y avait aussi St-Pérégrin, que je soupçonne fortement d'avoir été «inventé» récemment car c'est le saint du cancer! Hého! On commence à connaître le cancer!

10- Il n'y a pas que l'eau, il y a aussi l'huile de Sainte-Anne! Ça, ça m'écoeure un peu plus...On dit qu'elle enlève le mal et qu'il n'y a rien de mieux que de se frotter avec cette huile mais parfois, une bonne Advil, ça replace son homme!

Alors c'était mon épopée à la basilique de Sainte-Anne! Troublant mais enrichissant! Blague à part, ça fait partie des trucs qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie. C'est vraiment joli, on ne voit pas ça à tous les coins de rue et en plus vous pouvez vous gâter au magasin et dans les nombreuses autres boutiques pieuses avoisinantes!

Mon amie la technologie

Vous avez sûrement remarqué des changements incroyables sur ce blogue. En effet, j'ai ajouté un BLOGROLL et un TRUC QUI COMPTE LES VISITEURS!!

Je suis SI fière de moi! Je l'ai fait toute seule!

En passant, je donne un bec à mon 50e visiteur! Il faut se fixer des objectifs réalistes...

Prochaine étape : trouver c'est quoi et comment ça marche les trucs RSS...

Météo-Média s'excuse d'avoir omis d'annoncer un DÉLUGE!

Dans mon patelin, il y a une très longue rue qui traverse la quasi-totalité de la ville. On l'appelle la rue St-Laurent et, étonamment, elle longe le fleuve du même nom. Mais, au bout de cette rue, vient le moment où il faut faire un choix: «virer de bord» ou continuer vers l'infini et plus loin encore. La semaine passée, moi et mon amie (qui est connue sur ce blog sous le nom de Reine du Sarcasme), avons choisi la deuxième option. Nous nous lançames donc sur une route sinueuse de campagne qui devait nous apporter à St-Henri (allez voir sur Google Earth, il y a un carrefour giratoire, c'est pittoresque). Tout se déroulait bien, c'était sinueux et ennuagé mais rien pour effrayer une rutilante Mazda Cronos et deux filles qui n'ont peur de rien, de toute manière.

Nous placotiâmes gaiement pour finalement arriver à l'église de St-Henri. Big deal. Nous avons donc décidé de prendre une route qui nous semblait pleine de promesses car une charmante pancarte nous indiquait qu'elle nous amènerait à St-Jean-Chrysostome (pas la peine d'aller voir sur Google Earth) et nous pourrions ainsi facilement retourner chez nous. Tout se passait bien, on ne manquait toujours pas de sujets de conversation quand, brusquement, le ciel s'obsurcit et de grosses gouttes d'eau vinrent s'écraser sur le windshield. Un peu de pluie, voilà tout. Mais peu de temps après, la pluie se fit de plus en plus insistante et elle tombait avec une telle vigueur sur la vrombissante Mazda Cronos que même la plus haute vitesse des wipers ne suffisait plus à la tâche. Pour nous, ce n'était qu'une petite ondée, une grosse averse qui ne durerait pas longtemps. Pour plus de prudence, nous décidâmes de s'arrêter dans le stationnement du casse-croûte «Le p'tit castor» et d'attendre la fin des précipitations. La pluie tombait avec une telle force que nous étions certaines que cela passerait rapidement.



Comme nous avions tort.



Nous sommes restées au moins 20 minutes dans ce stationnement et la pluie n'avait toujours pas diminué. Nous reprîmes donc la route, en roulant à une vitesse moyenne de 25 km/h avec le nez collé dans la vitre pour essayer d'y voir quelque chose et c'est là que nous avons finalement compris que ce qui nous tombait dessus n'était pas qu'une petite ondée passagère. C'était le déluge. Total. On ne pouvait rouler dans la voie de droite car elle était pleine d'eau, un vrai lac. Mais nous continuâmes notre lente progression qui nous amena en terrain connu, soit à la fin de St-Jean-Chrysostome. On pouvait même voir la route qui nous ramènerait sécuritairement jusque chez nous. Il ne nous restait plus qu'à monter la côte.



Deuxième erreur.



En s'approchant de la côte, nous vîmes que plusieurs voitures étaient «sur les 4 flash» dans le bas. Nous crûmes à un accident, un accrochage dû aux mauvaises conditions mais soudain, nous comprîmes. Les voitures étaient coincées dans le bas de la côte car il y avait tellement d'eau qui descendait la côte que cela créait un courant qui les empêchait de monter.



C'est à ce moment que nous comprîmes que nous ne faisions pas face à un banal déluge: c'était l'inondation.



Nous entreprîmes donc de passer par toutes les petites rues avoisinantes qui pourraient nous amener à la 132, route de nos rêves. Il y avait toujours de plus en plus d'eau, au moins jusqu'à la moitié des roues, et il n'était plus question pour nous de faire un stop. Mais l'éclatante Mazda Cronos nous mena tant bien que mal jusqu'aux abords de St-Romuald (ce qui est très près de la maison). Nous arrivâmes finalement à une intersection qui nous permettait de prendre la 132 et de filer joyeusement jusqu'à notre home sweet home. Mais attention, j'ai dit que l'intersection nous le permettait mais l'eau qui s'accumulait, elle, ne nous permettait de rien faire. Nous ne pouvions pas tourner car il y avait une telle mare au bord de la rue que s'y aventurer aurait signifié la mort certaine de l'éblouissante Mazda Cronos. Nous ne pouvions embarquer sur la 132!! Nous dûmes continuer tout droit et s'enfoncer encore plus dans les quartiers de St-Romuald. Nous essayions tant bien que mal de «virailler» dans les rues afin d'en trouver une qui soit assez sèche pour nous laisser atteindre la 132, mais à chaque intersection, l'eau ne faisait qu'augmenter et inondait même les terrains des gens. Nous tournâmes dans une rue pour se rendre compte que c'était le fin: la mare, que dis-je, le lac final. Un pick-up réussit à traverser cette fameuse mare de peine et de misère et avec de l'eau qui engloutissait complètement les roues.



Mais qu'allions-nous faire!!! Serait-ce la fin pour Fausse-Artiste et la Reine???



Nous nous apprêtions à reculer lorsqu'un homme nous fit signe de rentrer dans sa cour et de venir nous mettre à l'abri chez lui. Ô le sauveur! Le temps de se stationner dans son entrer, de sortir de l'auto et l'eau avait déjà envahit la moitié de son terrain. Oui, oui comme à la télé, avec les gens en canot!! Nous avons donc appelé nos parents pour leur dire :«Maman, chu pris à St-Romuald!! C'est la tempête du siècle!» et ils ont jugé bon de nous répondre :«Ben là pour vrai? Il a à peine mouillé ici à Lévis.» Hé ho!! Vos enfants sont pris quelque part! La Reine et moi avons donc passé 45 minutes chez deux étrangers extrêmement convivial, des gens vraiment gentils qui nous ont donné du café et qui ont eu pitié de nous. Bon, je l'avoue, j'aurais préféré que des pompiers en torse viennent nous secourir du lac dans lequel on était pris mais, dans une situation de crise, on prend l'aide qui passe! Mais on en a tout de même profité pour prendre des photos des gens qui se promenaient dans les rues en «bottes à vache» avec de l'eau jusqu'aux genoux. Je vous le dis, jusqu'aux genoux! Les voisins du couple qui nous a rescapé ont même eu leur sous-sol inondé!
Mais, l'eau a commencé à redescendre, les rues étaient quasi sèches et nous sommes donc retournées paisiblement à notre Lévis natal. Et puisqu'on est dans les confidences, je dois avouer que j'ai aimé cette expérience!! Moi et la Reine étions deux vraies pro de la route, nous prenions des décisions sans paniquer et on a même pas pleuré! Je connais des gars qui auraient pleurniché un brin dans une telle situation! Ou qui aurait pris des décisions de gars comme: «Ben oui manne ta Civic passe salement dans ce trou d'eau-là! Sti t'es un homme, ça passe!» ;)